La radio de la communauté de l'Université Libre de Bruxelles
Posté le 29 septembre 2010 à 12 h 30 min
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Smoke est depuis dix mois en IPPJ, il dit que c’est important de donner la parole aux jeunes. Il sait pourquoi il fait ce travail, ça lui fait du bien, ainsi il se sent en liberté, en parlant de ses états d’âme.
Il a 16 ans et il vient de Bruxelles. Il interprète différents textes, notamment sur le racisme. « Pour certain nous sommes des taches (…) »Il dit que l’ippj n’est pas une prison pour mineurs, mais c’est aussi un milieu d’enferment. C’est la même fonction, tout dépend de la vision que l’on a de son placement. On peut le prendre comme une peine. « Au bout de mon placement Je suis toujours le même Smoke avec quelques facettes ».
De quoi a besoin Smoke pour grandir correctement ? Et la conscience dans tout ca ? Et le quotidien, ça existe ? Et le destin ?
Bonne écoute!! Et n’hésitez pas à nous envoyer vos commentaires, encourager les jeunes!
Posté le 15 septembre 2010 à 9 h 32 min
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L.O est un jeune de 16 ans, il a réalisé son récit de vie : celui d’un jeune qui a grandit à Verviers, qui n’aime pas particulièrement apprendre à l’école mais qui possède une mémoire qui lui permet de retenir les choses facilement, les langues notamment, l’anglais ou le russe, par curiosité. Sa vie lui semble monotone. Une vie monotone, est- ce le cas dans une IPPJ ? Et au fond, à quoi ça sert une IPPJ ? Est- ce que l’on a peur d’y entrer ? Comment l’imaginait-il ? Aurait- il pu éviter ce parcours ? Tous les jeunes ne prennent pas les mêmes routes et lorsqu’ils se retrouvent là- bas, ont-ils les mêmes étiquettes ? Et pourquoi faire le dur ? Le métier ou une passion peuvent- ils aider le jeune à se débarrasser de cette étiquette ? Et que faire après un passage en centre fermé pour le restant de sa vie ?
Posté le 1 septembre 2010 à 14 h 22 min
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Sophie a 15 ans, souvent placée, elle a aussi été témoin de la violence de ses proches. Encore un peu de brutalité de ci de là, un amour de 20 ans, quelques joints, de nouveaux placements, de la curiosité, des rires aussi. Voila ce que vous pourrez entendre dans cet entretien réalisé il y a un mois. Toutes ces choses qui caractérisent ce petit brin de femme en devenir et cet enfant lorsqu’elle réclame des câlins blottie dans les bras de sa maman?
Posté le 18 août 2010 à 8 h 39 min
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Ma rencontre avec Nanou a eu lieu à SOS jeunes (AMO située à Ixelles). Elle voulait parler d’elle, elle avait l?impression qu’elle pouvait se rendre utile en expliquant une partie de sa vie. Nanou a 18 ans et de l’expérience à l’hôpital, dix années passées là à soigner son cancer.
Et puis, il y a cette jeune femme qui a besoin de vivre et qui possède une volonté presque à toute épreuve. Comment regarde- t- on la maladie ? La différence chez les gens ? Qu’ils aient à subir leurs propres maux et à en guérir, ce doit être possible, mais subir le regard des autres, c’est une autre affaire.
« Qu’il soit neutre le regard des gens » sur la différence et les malades s’en porteront mieux.
Et les parents dans tout ça ?
Ce mercredi 18 août à 15h00.
Posté le 2 juin 2010 à 9 h 07 min
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Ce mercredi 2 juin à 15h00…
Mimi a 16 ans, elle est placée en IPPJ pour quelques mois. Elle n’accepte pas son placement. Elle vient d’apprendre qu’il sera un peu plus long que prévu, elle trouve la décision injuste et explique les raisons pour lesquelles les jeunes y sont placés, en général pour des faits de délinquance. Mimi parle de son quotidien, des fugues et de la violence, pourquoi elle aime son ami qui parfois la frappe, pourquoi ne pourrait-elle pas poser des questions à sa maman et pourquoi se sentirait-elle obligée de porter le foulard ?
Posté le 5 mai 2010 à 11 h 10 min
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Ce mercredi 5 mai à 15h00…
Ce carnet de route a été réalisé au mois de mai de l’année 2009. Kathy a 15 ans et deux passages en famille d’accueil. Elle explique pourquoi elle ne trouve pas juste que l’on ne prenne pas en compte le fait que l’amour soit plus important qu’un frigo vide, que la complicité avec son copain s’arrête à l’entrée du jardin d’enfant ou Kathy retrouve son enfance dont elle n’a pas su profiter. Elle parle de l?école, de ce qui s’y passe quand on se sent moins que rien de ne pas avoir de fringue à la mode, et d’être considérée comme un « cas social ». -« la technologie quand on est pris dedans et qu’on en veut toujours plus ça bousille vraiment le cerveau des gens, il ne faut pas qu?on oublie qu’un jeune, un jour, dans une gare centrale, a été tué pour son MP3 ». L’univers de la rue ensuite, l’errance, la débrouille, le rap et les drogues que les gens prennent pour s’oublier, pour être plus fort?
Posté le 21 avril 2010 à 10 h 43 min
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Ce mercredi 21 avril à 15h00…
Junior aura bientôt 17 ans. La rue l’a aidé à grandir et la bande est devenue sa troisième famille. Sa maman l’a abandonné quand il avait deux ans. Il est élevé dans une nouvelle famille qu’il décrit comme bourgeoise, catholique pratiquante très stricte et structurée. Il préfère au bout de dix ans la fuir. Il s’essaye à la liberté. C’est alors que commence pour lui la recherche de sous, de nourriture, de rencontre d’amour et d’endroit ou dormir. C’est souvent des squats qui lui servent de lieux à vivre. C’est parfois un voisin qui ne lui pose pas de questions qui lui prête du courant le soir. Il se rend parfois dans des maisons de passe, pas chères, et parce qu’on n’y pose aucune question et que l’on peut prendre une douche. Quand la consommation de drogues se rajoute à sa vie de galérien il se retrouve dans des services de santé mentale. « J’ai aimé à la haine, en positif comme lorsque l’on sait apprécier une belle musique et de manière négative quand on s’autodétruit, je tente de survivre parmi des adultes qui sont devenus ma troisième famille, je participe à leur deal, mais il faut savoir qu’ils me protègent aussi ; bienvenue dans mon monde »
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