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La radio de la communauté de l'Université Libre de Bruxelles

Histoire de savoir / Vie pratique à l’ULB ce jeudi 14 juin à 18h15

Histoire de savoir / Sciences exactes du mardi 12 juin

•  CONTROVERSES CLIMATIQUES, SCIENCES & POLITIQUE

avec: Edwin ZACCAÏ (prof ULB de développement durable) & Franck PATTYN (glaciologue ULB)

diffusions: mardi 12 juin de 18h15 à 19h & mercredi 13 juin de 09h à 09h45.

• Après la conférence de Copenhague sur le changement climatique, unclimat de suspicion sur ces recherches et de mise en cause du GIEC s’est fait jour, alimenté par le livre de Claude Allègre l’Imposture climatique. Aux États-Unis, des lobbies agissent pour décrédibiliser et ces recherches et leurs conclusions. Une conférence a eu lieu conjointement à Paris et à Bruxelles (ULB) pour faire le point de la situation et de la réception, dans le public, des conclusions des chercheurs.

Le livre « Controverses climatiques, sciences et politique » (Ed. Sciencespo, Les Presses) coordonné par nos invités fait le tour de la question et aborde la réalité du réchauffement climatique, son origine anthropique et les mécanismes de rejet socio-politiques de ces résultats et de leurs conséquences.

Europolis du lundi 11 juin à 18h15

___en rediffusion ce mardi 12 juin à 09h00

Après des licences en anthropologie, Maïté Maskens a réalisé une thèse de doctorat intitulée
« Cheminer avec Dieu: pentecôtisme et migration à Bruxelles » défendue en juin 2010. Cette thèse entend explorer l’enchevêtrement entre l’expérience religieuse et le parcours migratoire des acteurs pentecôtistes euro-africains et euro-latinoaméricains à Bruxelles. Actuellement chargée de recherches au FNRS, l’auteur poursuit ses recherches sur le phénomène migratoire à Bruxelles et plus precisément sur les mariages de couples binationaux.  Elle vient de publier un article sur www.brusselsstudies.be intitulé « Géographies spirituelles : mobilité des pasteurs pentecôtistes et « miracles » migratoires entre l’Afrique, l’Amérique Latine et l’Europe ». Elle est l’invitée d’Europolis cette semaine.

Histoire de savoir / Sciences exactes du mardi 5 juin à 18h15

•  ACTUS BOSON DE HIGGS

avec: Vincent LEMAÎTRE, Physicien (UCL) expérimentateur en physique des particules

diffusions: mardi 5 juin de 18h15 à 19h & mercredi 6 juin de 09h à 09h45.

• La journée de l’expérimentateur au CERN et à Louvain. L’actualité est celle du boson de Higgs (Brout et Englert), pièce manquante du Modèle standard de la physique. Si le Modèle standard correspond à la réalité, on doit l’observer mais on ne connaît pas sa masse, donc l’énergie à laquelle il doit se manifester. Il est traqué à travers ses différents produits de désintégrations. Il y a des photons à très haute énergie (plus énergétiques que les rayons gammas!), des bosons Z°, des bosons W, et des Quarcks B. Les détecteurs placés sur l’anneau du LHC couvrent ces différents canaux. Les universités belges collaborent à ces différentes « expériences ». Il se pourrait qu’on ait déjà vu le boson, à une énergie autour de 124 Gev, mais pour différencier ces événements du bruit de fond, il faut une meilleure précision des résultats (il faut qu’ils soient assurés avec une probabilité définie), raison pour laquelle la machine tourne toujours afin d’accumuler les données. On devrait avoir un début de réponse soit en juillet, soit en septembre, soit en décembre prochains.

Europolis du lundi 4 juin à 18h15

…en rediffusion ce mardi 5 juin à 09h00

« NICOLAS DE STAËL. SES ANNÉES DE FORMATION À BRUXELLES ». L’exposition à la salle Allende consacrée aux années de jeunesse du peintre vient de fermer ses portes, mais grâce à la magie des ondes radiophoniques vous pouvez vous (re)plonger dans son univers pictural.
Quel fut ce terreau qui nourrit Nicolas de Staël avant son départ pour le Maroc qui marque le début de sa carrière d’artiste? Quelque trente ans après la seule exposition consacrée à ce peintre en Belgique, au Collège Cardinal Mercier, et après les rétrospectives présentées au Centre Pompidou (Paris, 2003), à la Fondation Gianadda (Suisse, 2010) et au Musée Picasso à Antibes (octobre 2011 à janvier 2012), Bruxelles lui a donc rendu hommage en présentant ses années passées dans notre capitale. Une exposition conçue par l’Académie royale des beaux-arts de Bruxelles / Ecole supérieure des arts à l’occasion de son 300e anniversaire, en partenariat avec l’Université libre de Bruxelles.

Invitée: La commissaire de l’expo Nicole Gesché, historienne de l’art, anthropologue et professeur à l’Académie royale des beaux-arts de Bruxelles/Ecole supérieure des arts et assistante chargée d’exercices à l’ULB.

Histoire de savoir / Sciences exactes du mardi 29 mai à 18h15

•  DES FANTÔMES DANS LA VOIX
• avec: Ariane BAZAN, Dr en biologie, en psychologie et psychanalyste.
• diffusions: mardi 29 mai de 18h15 à 19h & mercredi 30 mai de 09h à 09h45.
• Le sens et la jouissance, ces deux notions très psychanalytiques,
Ariane BAZAN les explore à l’intersection des sciences psychologiques et des
neuro-sciences. Il s’agit de trouver une « matérialité » à des
concepts constitutifs de certains modèles freudiens et lacaniens du psychisme
humain. Autrement dit, de donner un ancrage scientifique « dur »
— avec des « objets » observables et des phénomènes mesurables et
reproductibles — aux concepts psychanalytiques classiques (de plus en plus
critiqués voire dénigrés de nos jours).
D’abord le sens. Les mots ne portent pas que du sens. Ils charrient
des images, des occurrences, des liens contextuels porteurs d’autres sens
cachés où peuvent se révéler des éléments de l’Inconscient.
Ils portent aussi, et c’est l’originalité des recherches de notre
invitée, une physicalité : les actions musculaires nécessaires à leur
vocalisation, la mobilisation d’articulations du corps (mâchoires etc), et tout
ce qui concourt à l’émission du son vocalique et à sa perception. Nous sommes
ici exactement à la frontière « de l’âme et du corps », du psy et du
bio. Frontière qui pourra être explorée et traversée grâce aux outils des
neuro-sciences et des sciences cognitives.
Ensuite la jouissance (au sens psychanalytique). Les cris et pleurs du
bébé qui a soif ont trois effets : ils ramènent l’équilibre physiologique,
une paix intérieure ; ils mobilisent l’attention « constituante » de la mère ;
et ils donnent, après-coup, une effectivité,
un « sens », à ses cris. Ainsi, le bébé apprend et donne un sens
— il associe une efficacité — à ses actions (qui étaient au départ non dirigées
vers un but) *lorsqu’elles sont adéquates
à la situation* c’est-à-dire en accord avec la relation qui s’établit avec sa mère (dont
il dépend entièrement pour sa survie). Il en va de même lorsque la relation est faussée
(chaque mère a ses idiosyncrasies), ce qui fonde les problématiques ultérieures.
Plus tard, devenu grand, il peut rester attaché à de telles
actions/attitudes en raison du plaisir qui leur était associé dans la prime
enfance, même si présentement elles ne sont plus adéquates à sa situation.
C’est ainsi qu’on voit se maintenir et se poursuivre des comportements manifestement
inadaptés, causant une souffrance existentielle (puisqu’ils sont inadaptés),
mais poursuivis puisque s’y attache un plaisir ancien, enfoui… C’est cela la
« jouissance » (au sens psy), un plaisir attaché à des comportements
pas toujours adéquats. La personne pourra s’en libérer lors de la psychanalyse
ou par d’autres chemins d’évolution personnelle.
La jouissance sexuelle, dans l’intimité où tout est possible, dans ce
lieu de toutes les transgressions permises, actualise cet attachement à un
plaisir ancien, mais sans risques, ce qui permet à la personne de se libérer et
de se « détendre » en son présent…

Histoire de savoir / Sciences exactes ce mardi 22 mai à 18h15

•  UNE CAMPAGNE ABYSSALE EN ANTARCTIQUE

• avec: Charlotte HAVERMANS, doctorante en biologie marine au Museum des
sciences naturelles de
Belgique.

• diffusions: mardi 22 mai de 18h15 à 19h & mercredi 23 mai de 09h à 09h45.

• Notre invitée revient d’une mission océane en Antarctique. À bord du
Polarstern, elle a pêché — plutôt râclé — les fonds abyssaux à proximité
du sixième continent afin d’en établir la
faune. Elle est spécialiste des amphipodes, de petits crustacés au look de
mini-crevettes, à 19 segments, dont les griffes des pattes sont dirigées
pour
certaines, vers l’avant, pour d’autres, vers l’arrière. Le but de
l’expédition
est de découvrir de nouvelles espèces, et d’établir l’arbre philogénétique
du
groupe.
Une des techniques de comparaison des espèces est surnommée le
« code-barre », car elle est génétique. L’ADN des mitochondries —
organites cellulaires présents dans le cytoplasme ­— contient des gènes
faisant
partie du système respiratoire. Ils sont essentiels à la survie de
l’animal,
raison pour laquelle ils ont été conservés tout au long de l’Évolution et
se
retrouvent chez toutes les espèces, moyennant certaines variations de ce
gène
d’une espèce à une autre. C’est de la comparaison de ces variations qu’on
peut
en déduire la proximité génétique entre espèces, et en construire l’arbre
philogénétique (plus exactement la portion concernée du buisson de
l’Évolution).
De nouvelles espèces ont été découvertes, il reste à caractériser leur
anatomie et leur physiologie, beaucoup de travail pour l’équipe à
Bruxelles!
Les observations sur le terrain (dans l’eau!) rendent palpable le
réchauffement climatique: les équilibres écologiques se modifient. Ces
recherches permettent, par la comparaison avec ce que l’on sait de
l’histoire
philogénétique, de prévoir les tendances à venir.
La vie à bord du Polastern est nettement plus confortable que dans les
stations du continent : magasins, piscine, sauna… Et cinquante
chercheurs qui se rencontrent chaque jour, cela permet
les rencontres, scientifiques et autres.

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