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La radio de la communauté de l'Université Libre de Bruxelles

Europolis du lundi 10 juin à 18h15

…en rediffusion ce mardi 11 juin à 09h00

Le jeudi 16 mai, les Amis de la Bibliothèque de l’ULB accueillaient Paul Magnette, Président du parti socialiste, Bourgmestre de Charleroi et Jean-Michel De Waele, Doyen de la Faculté des Sciences sociales et politiques. Tous deux professeurs à l’ULB, ils ont publié un ouvrage collectif intitulé : « Les démocraties européennes. Approches comparées des systèmes politiques nationaux » (chez Armand Colin, Paris, 2010). La présentation était animée par le Président du CA des Amis de la Bibliothèque de l’ULB, le professeur Lambros Couloubaritsis.

Histoire de savoir / Vie pratique à l’ULB ce jeudi 6 juin à 18h15

…en rediffusion ce vendredi 7 juin à 09h00

Deux personnes dans un bureau. Une fenêtre ouverte. L’un des deux dit « Il fait froid ici. » L’autre se lève et ferme la fenêtre. Comment la phrase « Il fait froid ici » peut-elle avoir eu le même effet que si l’interlocuteur avait demandé « Ferme la fenêtre. » ? Nicolas Ruytebeek, doctorant en linguistique, s’est penché sur les injonctions indirectes, tentant de mettre en lumière les paramètres qui font qu’elles fonctionnent ou non.

 

Histoire de savoir / Sciences exactes du mardi 28 mai à 18h15

« LE SOMMEIL, GARDIEN DE LA MÉMOIRE »

Les recherches montrent une forte corrélation entre le sommeil et la consolidation de la mémoire., que ce soit chez les animaux ou les humains. L’imagerie cérébrale fonctionnelle n’est pas étrangère à ces découvertes.

Mais le « centre » de la mémoire reste inconnu. Il n’est probablement pas localisé en certains lieux du cerveau, mais plutôt « distribué ». Il semble que la biologie moléculaire à l’échelle cellulaire des neurones soit impliquée dans les supports « matériels » de la mémoire.

En résumé, plus on dort, mieux on retient les faits. C’est bon à savoir pour les étudiants en blocus!

–  Philippe PEIGNEUX, prof de neuro-psychologie clinique ULB ; directeur de l’Unité de recherches neuro-psychologie et neuro-imagerie fonctionnelle ; président de la Société européenne de recherches sur le sommeil.

Interviewé aussi par Lise OUANGARI

Histoire de savoir / Sciences exactes de ce mardi 21 mai à 18h15

La biture expresse, en anglais binge drinking, consiste à boire beaucoup en peu de temps, supère cuite suivie d’une pose de quelques jours.

Cette quantité d’alcool hebdomadaire ingérée en une ou deux fois le week-end est à comparer à la même bue régulièrement, un peu chaque jour. Quels sont les effets, et y a-t-il une différence ?

Oui, nous dit Salvatore CAMPANELLA (du laboratoire de psychologie médicale et d’addictologie de l’ULB) qui vient de publier une étude dans PLOS ONE.

L’idée était de soumettre les étudiants à une tâche cognitive qu’ils réussissent à tous les coups (biture expresse ou non) et à explorer par neuro-imagerie cérébrale fonctionnelle les différences éventuelles entre les adeptes de cette pratique et les autres (un groupe témoin d’étudiants qui boivent régulièrement et modérément). Effectivement, l’étude montre, pour les « bitureux express » (binge drinkers), que les zones cérébrales impliquées dans la tâche sont suractivées. D’où l’hypothèse que moins de neurones étant impliqués dans la même tâche, c’est le signe qu’un certain nombre d’autres neurones ont été détruits suite aux bitures expresses.

Les recherches futures exploreront la réversibilité possible (ou non) de ces effets à la cessation de cette pratique de biture expresse. Cela suppose des études longitudinales (plusieurs années de suivi) lourdes à mettre en œuvre. Le groupe témoin n’est pas abstinent mais boit modérément, tout simplement parce qu’il est représentatif de la population en général : la majorité de la population boit modérément! À la vôtre!

Histoire de savoir / Sciences exactes du mardi 14 mai à 18h15

«L’ANTARCTIQUE»

avec  Jean-Louis TISON, chercheur Glaciologue – ULB

La « Réunion Consultative sur le Traité de l’Antarctique » se tiendra en Belgique du 20 au 29 mai. L’occasion pour la quarantaine de pays partenaires d’accorder leurs violons quant à la gestion des recherches, des explorations et de la protection du 6e continent, « patrimoine de l’Humanité ».

Parallèlement se tiendra au Palais des Académies à Bruxelles un week-end de vulgarisation  « Antarctique », ouvert au public, présentant les recherches qui y sont menées, les problématiques environnementales et qui permettra à chacun de rencontrer les chercheurs. Jean-Louis TISON nous présente les grandes lignes de cette (chaude) actualité (il a même plu à 3000 m d’altitude) :

-la base belge et son organisation,

-le réchauffement climatique,

-la micro-biologie de la banquise (les algues captent le CO2 atmosphérique!),

-la géologie,

-la biodiversité des espèces marines,

-la collecte des météorites martiennes,

-le couplage océans/atmosphère,

-la question des pollutions,

-les lacs sédimentaires sous la calotte glaciaire antarctique,

-ce qu’on en apprend sur l’Histoire du climat terrestre,

-la fonte des plateformes (l’équilibre des glaces est-ouest de l’Antarctique est déstabilisé).

Europolis du lundi 13 mai à 18h15 / Entretien avec Christian de Duve

À 95 ans, Christan de Duve a choisi l’euthanasie pour mettre un point final à sa vie. 

En 2010, il avait reçu les insignes de Docteur honoris causa de l’ULB.

Né près de Londres, en 1917, Christian de Duve est diplômé de l’Université catholique de Louvain en médecine (1941) et en chimie (1946).

En 1974, il reçoit – avec Albert Claude (Institut Jules Bordet) et George Emil Palade – le Prix Nobel de physiologie et de médecine pour avoir découvert comment la cellule peut absorber ou détruire les substances – bonnes ou mauvaises – sans altérer son fonctionnement. Sa découverte a permis des avancées significatives dans la recherche médicale, en particulier en cancérologie.

Immense chercheur, il fut aussi un bâtisseur, créant l’ICP, l’Institut de pathologie cellulaire, rebaptisé Institut de Duve, un centre d’excellence mondial où la liberté de recherche est fondamentale.

Europolis propose de réécouter une interview réalisée en 2005 du Docteur honoris causa de l’ULB, suite à la publication de son ouvrage « Singularité ».

Histoire de savoir / Sciences exactes du mardi 7 mai à 18h15

«LE VIRUS AVIAIRE H7N9 »

Un nouveau virus aviaire, transmissible à l’homme, a fait son apparition en Chine. Il inquiète car on n’a pas encore localisé son réservoir naturel.

Le point sur ces virus, leur histoire, leur diversité, leur dangerosité.

Avec: Marius GILBERT, chercheur qualifié FNRS, Labo de lutte biologique et écologie spatiale – ULB

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