Apparitions chimériques dans la nuit galicienne. Deux juments nous surprennent. Vives et fugaces, elles déposent en nous une trace. De cette apparition naît l’envie de remonter le fil de la légende des chevaux sauvages qui peuplent la Galice.
Ce voyage peut s’écouter dans des ordres différents. C’est une torsion du temps où ricochent des voix du XVIe siècle, des visions télépathiques du futur et des rituels entre humains et chevaux. Parmi eux, on trouve la pratique du maréchal ferrant ou le rassemblement annuel Rapa das bestas pendant lequel les humains rencontrent les chevaux sauvages.
Réalisation, création sonore, prise de son, textes: Anne Lepère Mixage et mise en onde: Jeanne Debarsy Regards dramaturgiques: Marion Sage Avec les voix deAnne Thibault, télépathe animale, les enfants, Maëlle Lùa et Malva Barros Mathurin, José Francisco Vieira, chanteur grégorien, Sète, le maréchal ferrant,José Antonio Sánchez Orgeira, Paulo Vicente, Sheila Miguez, habitants de Sabucedo. Avec la complicité des chevaux de Sabucedo, le cheval Lùa du club hippique de Mondariz-Balnéario, la jument rencontrée à Redondela, les chevaux d’équireliance à Bierges, la jument galicienne rencontrée à Frasnes les Couvin chez Brigitte. Merci à Aurélie Brousse, Brigitte Wynant, Anne Baraquin et à toute l’équipe de l’ACSR.
La pièce est à retrouver en lecture aléatoire sur www.annelepere.net/area Conception web : Julien Clemmen–Be Capy Durée: 53’
Avec le soutien du fonds d’aide à la création radiophonique de la Fédération Wallonie Bruxelles, de l’acsr et de Brouillon d’un rêve de la Scam et du dispositif La Culture avec la Copie Privée Production : Babelfish asbl Chargée de production : Aurélie Brouss
Aya Metwalli – A Song For The Highway Ioulous – Ladder Roni Alter – Save Me Lhasa – My Name Sarah Maison – Barachicha (nc) Béa T-N – Bébé Requin (fr) Turid – Vargen Gazelle Twin – Hobby Horse Sex Kino – Scream in the city (Leonor Cosmico remix) Ali X, Ximena feat. Palomo – Bitches in My House Noga Erez – Cash Out (feat. Sammus) $afia Bahmed-Schwartz – Escape Game (fr) Laryssa Kim – lovem all – lost tape remix by CATENATION (Sylvia and Jeanne) (fwb)
Dalida – Semplicemente così Mireille Mathieu – Bravo, tu as gagné (fr) Gang of Witches – Patriarchy is burning New Days Delay – Stereokatastrophe extrait de « Evénements » de Pascale Brischoux (fr, fwb) extrait de « Ce que j’aurais aimé que l’on me dise » de Vinciane Zech (fr, fwb) Nocturnal Sunshine (Maya Jane Coles) – Something About the Drama (feat. Chelou) Shygirl – BAWDY Yamila – Vision 1 (feat. Rafael Anton Irisarri) (fwb) itw Aline Hemagi Fernande sur « Ma Soeur Mon Amour » (fr, fwb) Une femme avec une femme (cover Surprise) (fr)
En écho au Pink Screens Festival qui bat son plein, nous accueillons un documentaire radiophonique produit et réalisé par 3 réalisatrices françaises : Cécile C. Simon, Anaïs Carayon et Anais Dupuis. Nous y ferons la rencontre de représentantes d’une communauté lesbienne installée sur l’île de Lesbos. Une création en anglais, avec la musique de Lucie Antunes et une équipe artistique entièrement féminine.
Synopsis
This audio documentary immerses us in the lesbian community of Skala Eressos, a remote village situated on the island of Lesbos in Greece. Created in the 70s by a handful of women fueled with a desire of freedom and a compelling need to escape their homophobic countries, the community have welcomed more and more women from all over the world, reaching its peak in the 90s, before slowly declining in the late 2000s. Nowadays, the community is mainly formed by older lesbians. But they are not your typical 50 or 60 year old women. They party, they have sex, they have strong opinions and they speak their minds. What they say about their lives and their journeys is not only a precious testimony of a vanishing community that once changed so many women’s lives, but also a bridge to better understand lesbian culture.
A podcast written and produced by : Cecile Simon, Anais Dupuis and Anais Carayon Interviews by Anais Carayon Editing by Cecile Simon, Anais Dupuis and Soukaina Qabbal Sound designed by Fanny Martin Music by Lucie Antunes Mastering by Jeanne Delplancq.
Au sujet des autrices : Those three met in a lesbian bar 14 years ago. Anais D. became a publisher in a press group, Cecile is a photographer & director and Anais C. runs a magazine.
Cecile C. Simon Cecile C. Simon is a photographer and a director based in Paris. Her work has been exhibited and published in various books and magazines. She’s been running a creative studio with Céline Barrère for 10 years now. They commit to a large scope of commissioned work : portraits, music videos, editorials, fashion films and advertisement.
Anais Carayon After doing a thesis on the history of the new york city subway, Anaïs Carayon started her career as a journalist in a Parisian hip hop magazine. A few years later, she founded her own magazine, Brain, a mix of American magazines like Vice, The Fader, Dazed & Confuzed or even MAD. She also wrote several books (La Chose revue pop-porn, Lolchats, Nos commerçants ont du talent), produced close to 10 podcasts and more than a hundred episodes, and organized many events in Paris. Her dog is called Jean Claude.
Anais Dupuis Anais Dupuis loves telling stories on both a social and a professionnal level. She started her carreer in the movie industry in France and Germany where she had the opportunity to work on fictions and documentaries. She also has been selected at the Berlin Festival Talent Campus, and was a receipient of the Nipkow Programm grant. She later worked as a publisher for print and digital publications and supervised the audio studio of a press group in France.
L’émission Radia de cette semaine a été commissionnée par Radio Campus Bruxelles (Carine Demange) et confiée à l’artiste bruxelloise Mathilde Lacroix. « Are you up for it ? »
*** Stop/Play. Change de fréquences… !
Pile ou face ? Et si on jouait à ça pour changer nos perceptions du monde ? Et si on capturait l’extérieur, on le transformait et on le réécoutait un peu plus à notre oreille, depuis l’intérieur ? Je suis sûre que mon bébé serait tout heureux…
C’est ça le secret de la « Fermentation authentique », garantie « depuis des générations » !
On a un autre secret : « On a du pain sur la planche ! »
Encore une dernière chose et après Stop/Play : ………« Ecoute……. »
Mathilde Lacroix est basée à Bruxelles. Après des études de traduction et de documentaire sonore, elle étudie la musique électroacoustique. Elle explore les paysages mentaux et physiques, vivants et abandonnés, qui ouvrent à d’autres manières de percevoir et ressentir le monde. Elle s’intéresse à la transformation, aux matières à pétrir, organiques, à la (dé)composition des sons, des mots, des hasards. Concrètes ou abstraites, avec des instruments acoustiques ou virtuelles, dans l’air ou ailleurs, ces matières cherchent à s’émanciper d’une forme définie et à trouver une poésie entre les formes. Elle collabore régulièrement avec la photographe belge Nathalie Hannecart et l’artiste Aurélie Bay pour explorer trois regards, trois formes, trois joyeuses combinaisons (Les terribles ténébres). Elles ont également exploré la thématique des traces et de l’érosion à travers l’industrie minière et sidérurgique, aux côtés de la graveuse Weronika Siupka (Kierunek Gruba). Elle a accompagné musicalement le film de Miléna Trivier« Le Murmure des lieux qui nous habitent », et a collaboré à plusieurs reprises avec Maxime Coton, en questionnant la place de la poésie dans la mixité des formes. A travers le projet Living Pages, elle a fait la rencontre du peintre Jamil Mehdaoui.
CREDITS Création sonore : Mathilde Lacroix Compositions sacrées : Camille Lacroix Avec la voix de Franck Seng, comme Youtubeur pétrisseur.
Avec la complicité et le jeu de Shakira & Beyoncé, les chat.x, et le soutien de Xiri Tara Noir dans cette lente fermentation.
Merci à Carine Demange pour son invitation, son écoute et ses bons échanges.
Chroniques géographiques & politiques du confinement.
De Liège à Tunis, de Marseille à Bucarest en passant par Milan, Paris et Santiago, elles ont recueilli vos récits pour saisir quelque chose de la vie au temps du virus.
Une production confinée de Sabina Sebastiani & Mélanie Cao.
Une production D’Une Certaine Gaieté
avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles
Ce documentaire sonore offre un regard sensible sur une approche encore peu connue en France et dans les pays francophones. L’auteure, Caroline Fontana, nous invite au cœur de l’expérience de la Méthode Rosen. Fidèle à la nature de ce travail, le documentaire adopte une ambiance intime.
Prises de son : février-août 2019
Réalisation et montage : Caroline Fontana
Mixage : Bernard Fort
Production : La bande sonore. l’APPMRF à travers les donateurs du Crownfunding.
Avec : Sophia Segal, Thierry François, Irma Benarosh, Nadia Froidevaux, la voix de Marion Rosen traduite par Anne Marie Paris, Françoise Biolley, Hurthey Baker, les élèves internes de l’atelier de Paris, les élèves de l’atelier de Bienne, les élèves musiciens du CAEM de Dieulefit, les élèves de l’atelier de Mouvement de Crest.
La musique interprétée en atelier est de Benoit Black et Didier Alix.
« Le toucher, comme une épée, va droit au cœur de l’armure » disait Marion Rosen, née en 1914 à Nuremberg, élève dans les années 30 à Munich de Lucie Heyer, thérapeute corporelle proche de Jung. Elle s’est formée à la kinésithérapie en suède avant de s’exiler en Californie. Elle a alors 24 ans et développe tout au long de sa vie une méthode thérapeutique fondée sur l’écoute du corps qui propose un accès à l’inconscient par le toucher.
« Dans le Rosen, on touche les gens ». Le praticien Rosen pose ses mains sur le corps du patient au repos. Les mains offrent une présence, elles sont presque immobiles, elles écoutent, longuement, ce que le corps retient, les zones de tension, la qualité de la respiration, inspir, expir, comme les indicateurs du mouvement de la vie. Le praticien rencontre le patient là où le corps est retenu, ses mains s’attardent sur les barrières, les zones fermées, il devient un allié pour faire face aux blessures, aux blocages associés à des situations passées, quelquefois oubliées. La pratique conduit celui qui reçoit à cheminer à travers une écoute intérieure, vers lui-même.
C’est la simplicité de cette pratique qui m’a tout de suite interpellée. L’évidence et en même temps la puissance d’un simple contact corporel, un toucher empreint d’empathie qui offre à l’autre une présence. Le Rosen fait partie de ces pratiques difficiles à traduire à l’attention de ceux qui n’en ont pas fait l’expérience, qui ne l’ont pas éprouvée dans leur propre corps. Mon objectif était de l’approcher avec les outils du récit sonore qui me semblaient particulièrement appropriés : à travers les voix des praticiens, et les mots murmurés dans l’intimité de cette pratique, pour en restituer une atmosphère. Je me suis donc appuyée sur les témoignages de praticiens et d’enseignants, qui tous ont eu un long parcours personnel dans le Rosen, pour pouvoir le transmettre à leur tour, et aussi sur des enregistrements de séances de travail corporel, de temps d’enseignement, et d’ateliers de mouvement corporel.
Ce travail répondait à une attente de praticiens Rosen de bénéficier de regards et d’outils pour communiquer sur leur travail de façon sensible. C’est grâce à leur soutien que ce travail a été possible. Caroline Fontana
A propos de Caroline Fontana
Formée à l’ethnologie et à l’anthropologie visuelle, je me suis intéressée très tôt dans mes études aux techniques du corps, sur le terrain des fêtes rave, puis sur celui de la Hadra soufie.
J’ai ensuite travaillé sur l’ethnographie des usages de psychotropes, pour différents organismes de recherche et de réduction des risques. A partir de 2003, mon travail est devenu plus hybride. J’ai mis les outils de l’ethnologie au service de projets artistiques et culturels, en collaboration avec l’association Khiasma. J’ai travaillé sur le récit de vie et en particulier sur une collection d’ouvrages : la collection Limitrophe, ouvrages illustrés sur les frontières et les migrations contemporaines, dont chacun s’appuie sur une histoire vécue. En 2004, un stage de formation avec Kaye Mortley m’a permis de m’initier à l’écriture sonore et, Depuis 2010 je vis dans la Drôme et je réalise des documentaires sonores, pour la radio ou encore pour la valorisation et la diffusion d’enquêtes ethnographiques, et des objets multimédias. Vivant dans une région très préservée du point de vue de ses espaces naturels, j’ai beaucoup travaillé sur la relation des hommes au sauvage et sur les mutations de l’agriculture sur les territoires de moyenne montagne. Depuis quelques années, je suis revenue sur la question du corps à travers différents projets sur les pratiques de danses de bal qui sont ici très vivantes.
J’ai participé en 2012 à la création de l’association La bande sonore, à Die, dont l’objectif est de promouvoir la création sonore sous toutes ses formes, dans les domaines des sciences humaines, de la création radiophonique, du cinéma, de la photographie ou encore du spectacle vivant.