Les Études de genre sont par essence multi ou trans-disciplinaires. Elles touchent à la biologie, la psychologie, la sociologie, la politique, l’histoire, la médecine,… Avec l’ouverture de nos pays aux mariages gays, les problématiques liées aux LGBT se discutent sur la place publique et amènent à reconsidérer des « institutions » telles que la filiation paternelle ou même la définition du genre des personnes à l’État-civil… On doit reconsidérer l’histoire de la médecine sous ce nouvel angle. La thèse de Julie porte sur le développement de la gynécologie à Bruxelles entre le milieu du XIXe siècle et le début du XXe.
– Julie a coordonné un numéro de la revue Sextant ; « Regards sur le sexe ».
http://www.editions-universite-bruxelles.be/fiche/view/2717
– Un réseau des chercheurs d’études de genres s’est constitué : GRABUGES
http://www.sophia.be/index.php/fr/pages/view/1176
– Le colloque Habemus Gender qui s’est tenu l’an passé à l’ULB a permis de faire le point.
http://www.penser-le-genre-catholique.fr/2014/05/le-colloque-habemus-gender-a-l-universite-libre-de-bruxelles-i-une-impression-generale.html
– Les Actes dudit vont paraître dans la revue Sextant.
Une problématique de société cruciale au moment où l’obscurantisme religieux et ses revendications s’accroissent à la faveur d’alliances objectives pas toujours avouables.
Invitée : Julie DE GANCK, doctorante en histoire contemporaine (ULB), secrétaire du groupe de contact FNRS sur le genre : Des théories aux stratégies de recherches.