« Bactérie 007 » est un roman fictionnel faisant intervenir des chercheurs engagés dans une quête à rebondissements, telle est la raison de notre invitation à Jean-Pierre GRATIA. Il est publié aux éditions Edilivre (ISBN : 978-2-8121-5974-9 ; 18 €).
Mais notre émission abordera plutôt des questions de recherche et d’actualités scientifiques.
Jean-Pierre Gratia a découvert une forme méconnue de sexualité bactérienne où ce ne sont pas des portions d’ADN qui sont transmises d’une bactérie à une deuxième, mais bien le génome tout entier. Ceci pose des questions intéressantes quant à la marche de l’évolution. Ces recherches ont été publiées dans des revues sérieuses mais sans être reprises par d’autres laboratoires ni vraiment reconnues alors qu’elles n’ont pas été contredites ni démenties.
Ainsi va la science, faite d’avancées spectaculaires mais aussi d’échecs ; faite de reconnaissances tardives, précoces, …mais aussi de silence.
On aborde ensuite des problèmes de société comme la chute de la biodiversité, l’augmentation des résistances aux antibiotiques, l’apparition de nouveaux microbes « virulents », et surtout les effets de la « plastisphère ». Il s’agit d’immenses « îles » flottantes composées de déchets de plastique (sacs, bouteilles…). La principale se trouve dans le Pacifique nord, mais on en trouve aussi au large du Chili et dans l’Atlantique nord et sud. Outre la pollution immédiate « de plastique » qu’elles représentent, ce sont des nids à microbes qui intoxiquent lentement les eaux océaniques et les écosystèmes marins.
Article dans Futura sciences :
Carte :
http://www.neogis.ca/cartographie-plastique-oceans/#!prettyPhoto/0/
Invité : Jean-Pierre GRATIA, agrégé de faculté honoraire de l’ULB