Alors que des débats autour de la question de l’IVG reprennent en commission justice de la Chambre et qu’en même temps des militants anti IVG continuent à faire entendre leur voie, le CAL pose le débat grâce à un sondage qui vient d’être publié sur l’IVG chez nous.
Ca en étonnera plus d’un, mais en Belgique, l’Interruption Volontaire de Grossesse (IVG) reste inscrite dans le Code pénal comme un délit contre l’ordre des familles et la moralité publique (titre VII du Code pénal).
Depuis 1990, l’IVG est partiellement dépénalisée ; les sanctions pénales prévues n’étant pas appliquées si toutes les conditions requises par la loi sont respectées.
En 2016, soit 26 ans après le vote de la loi Lallemand-Michielsens dépénalisant partiellement l’IVG, le Centre d’Action Laïque a lancé une campagne (« #IVGHorsDuCodePenal ») afin que l’IVG soit reconnue comme un acte médical. Il s’agit d’en faire une question de santé publique et d’assurer le droit à l’auto– détermination des femmes.
Lors de cette campagne, le CAL a constaté que de nombreuses personnes ignoraient le cadre légal belge qui régit le recours à l’interruption volontaire de grossesse. Au cours des événements organisés pour informer le public, celui-ci s’est montré très majoritairement surpris d’apprendre que l’IVG est toujours un délit inscrit dans le Code pénal. Très peu de personnes sont au courant que des propositions de loi visant la sortie du Code pénal ont été déposées depuis 2016.
Depuis mai 2016, six partis politiques ont déposé des propositions de loi en ce sens (DéFI, PS, spa, Ecolo-Groen, Open VLD, PTB-PVDA) qui doivent être discutées en commission « Justice ».
On entendra pour le CAL dans cette émission : Sylvie Lausberg, directrice ; Florence Wautelet, qui a coordoné le sondage, le docteur Yannick Manigart, médecin à l’hopital Saint-Pierre et Julie Papazoglou, juriste