Un constat : de moins en moins d’Européens déclarent avoir confiance dans les institutions traditionnelles de la démocratie représentative.
Alors, comment réinstaurer la confiance du citoyen ?
Parmi les multiples réformes observées ces dernières années, on peut observer la délégation de compétences politiques à des organes politiques composés soit d’experts, soit de citoyens tirés au sort.
La question qui se pose d’emblée est la suivante: si cela revient à déléguer du pouvoir politique à des non-élus, n’est-ce pas le contraire de la démocratie représentative ?
Tentative de réponse avec Jean-Benoit Pilet, Professeur de science politique, Chercheur au Centre d’étude de la vie politique (CEVIPOL, Faculté de Philosophie et Sciences sociales), Président du Département de science politique Université libre de Bruxelles (ULB)