La Belgique compte environ 650 000 voitures de société en 2016 pour un total de 5 700 000 voitures en circulation. On peut estimer qu’environ 100 000 voitures de société entrent, sortent ou circulent en Région bruxelloise chaque jour : celles-ci ont donc très certainement un impact important sur la mobilité régionale. La Belgique est confrontée à d’importants défis en matière de mobilité. L’ampleur des embouteillages augmente chaque année : Touring Mobilis estime que le nombre d’heures avec plus de 100 km de files cumulées sur les autoroutes belges est passé de 854 heures en 2011 à 1 588 heures en 2018. Cette saturation amène les automobilistes à davantage emprunter les routes secondaires où le trafic augmente ainsi que les temps de parcours. Bruxelles et sa périphérie en 8e position du classement des villes les plus embouteillées d’Europe, avec une congestion automobile croissante.
Invité : Xavier May, économiste de formation et chercheur à l’IGEAT depuis 2006. Il est l’auteur d’un article publié sur Brusselsstudies.be intitulé : « Les voitures de société : diagnostics et enjeux d’un régime fiscal ». Cette note de synthèse a été réalisée dans le cadre de la chaire de recherche Brussels Studies Institute (BSI) sur les entreprises et la mobilité durable.