« De la subversion à la subvention : l’art urbain entre pratique illégale et commande publique à l’âge du capitalisme culturel », c’est le titre d’un colloque qui s’est tenu à Flagey fin novembre.
Comme toutes les grandes villes européennes, Bruxelles est touchée depuis des années par une vague d’interventions artistiques en marge des institutions traditionnellement à la manœuvre pour la gestion de la culture dans l’espace public. Du Street Art aux arts performatifs, nombre de pratiques créatives ponctuent désormais l’espace et le temps des usagers de la ville. Réalisées à l’origine dans la clandestinité et en toute illégalité, leurs auteurs ont gagné d’abord en reconnaissance auprès des citoyens puis des institutions –monde de l’art, autorités publiques, marché privé.
Invité : Éric Van Essche, Chargé de cours Master en Gestion culturelle, Co-directeur du GRESAC/Groupe de recherche en sociologie des arts et des cultures et membre de LIEU/Laboratoire interdisciplinaire en études urbaines