Au printemps 1994, le génocide perpétré au Rwanda contre les Tutsis constitua le point d’orgue d’une politique de discrimination systématique menée depuis les premiers jours de l’Indépendance, et la manifestation la plus paroxystique de la logique d’ethnicisation de la société rwandaise développée par le colonisateur depuis un siècle.
Aujourd’hui, la société rwandaise s’est reconstruite sur les décombres de la guerre civile, mais aussi du génocide, des violences qui l’ont précédé et de l’idéologie de la haine construite depuis des décennies au Rwanda. Des politiques de la mémoire, officielles ou non, se sont mises en place, au niveau national comme au niveau local, des rituels commémoratifs ont été élaborés, des lieux de mémoire institués.
Ce sont ces « politiques » diverses de la mémoire, les logiques qu’elles développent et leur rapport à l’écriture de l’histoire du génocide que la journée d’étude « Vingt ans après le génocide: les politiques de la mémoire au Rwanda » entend questionner. Elle rassemblera en effet des chercheurs universitaires qui travaillent sur ces questions, en privilégiant les travaux de jeunes chercheurs.
Aujourd’hui, dans Europolis, on vca s’arrêter sur 2 études liées à ces politiques de Mémoires au Rwanda.
Florence Rasmont, historienne en histoire contemporaine à l’ULB évoque La mise en place des commémorations du génocide des Tutsi depuis 1994
Emilie Brébant (ULB), anthropologue à l’ULB nous parle, elle de son sujet d’étude: » Le sanctuaire marial de Kibeho (Rwanda) : une expression catholique et africaine de la modernité religieuse ? « .