Il s’agit d’une histoire sans lieu, une histoire sublime et banale à la fois. On y parlera d’amour, ou plutôt d’amours, ces formes d’ivresses recherchées par tant d’humains depuis les débuts de l’humanité et dont personne ne connaît le secret. Mais attention danger. Certaines ivresses peuvent causer une sévère gueule de bois. Certaines ivresses sont brutales. Et là, bonjour le malaise. Renouer avec notre animalité dans les rapports amoureux comporte des risques. Les bas instincts peuvent se réveiller. Dans cet épisode, nous nous penchons sur une drôle de déclinaison ou de facette de l’amour, à voir. L’amour vache. Coups bas, coups de sang, traîtrise et insultes, cris et hurlements. Le grand spectacle du pire peut commencer. L’amour est-il vache par essence ? Jusqu’où peut-on aller par amour ? Les lignes de l’acceptable sont brouillées, l’amour cherche constamment à se réinventer.
Fais-moi mal Johnny, sans trop me faire mal tout de même, faudrait pas exagérer. Puis finalement a-t-on vraiment besoin de se faire du mal ? Vaste question à laquelle nous n’allons certainement pas répondre mais que nous avions tout de même envie d’explorer, comme un vieux mythe à dépoussiérer, ou à démolir complètement, on verra.
Réalisation : Pinpin & Marie-Eve
Un récit-chorale avec les voix de Marie-Eve, Thomas, Manon, Professeure Zou et toute une série d’anonymes.
Envoyée spéciale sur le terrain & collecte des témoignages : Elisabeth.
Voix d’archives & textes de référence :
Bande-son : Musique originale d’intro par Laurent Boudin, reprise de « Gabrielle » (Johnny) par Magali Fournier, « Chipie » de Gotainer, extrait du film « Hôtel du Nord » de Marcel Carné, extrait du film « Le chat » de Pierre Granier-Deferre, extraits du compte Twitter « Paie ton journal » et du Tumblr « Les mots qui tuent », texte de Daniel Simon, « La vache » de Daniel Hélin.
Habillage son : Lionel Merckx
Mixage : Nicolas Menoux.