La radio de la communauté de l'Université Libre de Bruxelles
Les Podcasts de Radio Campus
Retrouvez ici certains enregistrements de nos émissions. Le paiement des droits d'auteur est totalement prohibitif pour une structure comme la nôtre: vous ne trouverez donc ici que des émissions dont la musique possède une licence d'utilisation libre. Celles qui contiennent des morceaux dont la SABAM et la SIMIM ont la garde ne s'y trouvent donc pas.
Pour la première de 2015, nous avons vu pour vous:
L’Amant, de Harold Pinter, mise en scène d’Aurore Fattier, au Public jusqu’au 14 février.
Démons me turlupinant, de Patrick Declerck, adapté pour la scène par Antoine Laubin et Thomas Deprijck, au Rideau de Bruxelles jusqu’au 24 janvier.
Ils tentèrent de fuir, d’après les choses de Georges Pérec, adapté pour la scène par Joachim Olender et Soufiane el Boubsi au Théâtre de la Vie jusqu’au 17 février.
PAUSE MUSICALE : Stéphanie Blanchoud – Décor (feat. Daan) (FR/FWB)
La Conspiration des Planche, le magazine critique des arts de la scène de Radio Campus Bruxelles. Tous les mercredis à 19h et le jeudi en rediffusion à 13h30.
Le pacte scolaire a été signé en 1958, puis ratifié par le gouvernement sous forme de loi en 1959 et ce, après deux guerres scolaires. Ces deux guerres scolaires voyaient s’affronter tout d’abord les libéraux, puis les libéraux et les socialistes, contre les catholiques pour une certaine mainmise sur l’enseignement en Belgique.
Aujourd’hui, ce fameux pacte scolaire est toujours en vigueur. Pourtant, même s’il met fin aux guerres scolaires, il laisse des insatisfaits.
Aujourd’hui encore, il pose débat. Le pacte scolaire, un consensus à la belge ? Qu’en est-il à l’heure actuelle ? Eléments de réponse avec Anne Van Haecht, professeur honoraire de l’ULB en sociologie.
Playlist : Anne Sylvestre – Laissez les enfants (Fr)
« Lorsque Michel Foucault décède en 1984, c’est également le monde de l’après guerre, ses institutions et ses espoirs de transformation sociale, qui s’éteint avec lui. Les décennies qui suivront seront indéniablement celles du triomphe du néolibéralisme et des attaques contre les droits sociaux. Si Michel Foucault n’en a pas été le témoin direct, son oeuvre dans ce domaine apparaît néanmoins visionnaire. La question du libéralisme occupe en effet une place importante dans ses derniers écrits. Depuis sa disparition, l’appareil de pensée foucaldien a, en outre, acquis une place centrale, pour ne pas dire dominante, au sein d’un large pan du monde intellectuel de gauche. Pourtant, comme le démontrent les différentes contributions qui composent cet ouvrage, l’attitude du philosophe face au néolibéralisme fut pour le moins équivoque. Loin de mener une lutte intellectuelle résolue contre la doxa du libre marché, Michel Foucault semble, sur bien des points, y adhérer. Comment en effet interpréter sa critique radicale de la sécurité sociale, qualifiée d’instrument d’accomplissement du « biopouvoir » ? Ou son soutien aux « nouveaux philosophes » ?
Foucault aurait-il été séduit par le néolibéralisme ? Cette question, loin d’incarner simplement les évolutions d’un intellectuel, interroge plus généralement les mutations d une certaine gauche de l’après-mai 68, les désillusions à venir et les transformations profondes du champ intellectuel français au cours des trente dernières années. Comprendre les années 1980 et le triomphe néolibéral, c’est également explorer les recoins les plus ambigus de la gauche intellectuelle à travers une de ses plus importantes figures. » (4ème de couverture)
Invité : Daniel Zamora
Playlist :
Phaune Radio – Hétérotopies d’après Michel Foucault (Fr)