Agir en faveur d’une transition écologique et solidaire et renforcer sa capacité à penser de manière systémique ; voilà ce que l’L’ULB souhaite avec cette Innovation pédagogique: un cours sur les enjeux de la durabilité ouvert à toute la communauté étudiante.
L’idée est que chaque diplômé·e acquière une compréhension critique des enjeux de la durabilité.
Le lancement de ce cours transversal en présentiel, pour l’instant unique en Fédération Wallonie-Bruxelles, voit le jour grâce au soutien précieux des différentes facultés de l’ULB et d’une collaboration entre leurs enseignants qui mènent depuis des décennies des recherches concourant à construire des savoirs autour des enjeux de la durabilité.
Ce cours baptisé « Introduction aux enjeux de la durabilité » sera donné sous forme de cours-conférences par plus d’une dizaine d’enseignantes et enseignants issus des facultés de l’ULB. Il a pour ambition de poser un regard interdisciplinaire « à 360° » sur la durabilité, en mettant l’accent sur une thématique spécifique chaque année. Et la thématique de cette 1ère année est centré autour de la question de l’énergie. Un sujet de circonstance en ces temps de crise énergétique…
Pour nous en parler aujourd’hui, les titulaires de ce nouveau cours d’introduction aux enjeux de la durabilité Wouter Achten et Chiara Armeni
Chiara Armeni , Professeure de ; titulaire d’une chaire en Droit de l’Environnement
Centre de Droit Européen de l’Université Libre de Bruxelles ;
Wouter Achten est chargé de cours dans le master en gestion environnemental à la faculté de sciences
Alors que le manque d’eau touche des franges de plus en plus larges de la population urbaine, les bains publics ont presque tous disparu. La disparition et la rareté de ces lieux populaires dans de nombreuses villes interpellent.
À travers Bruxelles et les témoignages des personnes qui les ont fréquentés et qui fréquentent encore ces bains, « Corps sales // Ville sèche » nous plonge au cœur de l’une de nos pratiques parmi les plus intimes : se laver. Depuis les lieux méconnus où l’on peut se laver en ville, hors de chez soi, ce documentaire décortique en 3 épisodes, d’hier à aujourd’hui, les enjeux et l’importance de pouvoir prendre soin de soi.
Réalisation : Sophie Richelle & Pauline Bacquaert Prise de son : Sophie Richelle, Pauline Bacquaert & Guillaume Abgrall Composition musicale : Sébastien Schmitz & Guillaume Abgrall Mixage : Roxane Brunet & Bastien Hidalgo Ruiz
Aide à la réalisation, à la mise en onde et au montage : Guillaume Abgrall
Illustration : Dari Gatti @gariadatti Production : Par Chemins et Ruines Avec le soutien de ACSR – FACR de la Fédération Wallonie-Bruxelles – Innoviris & ULB-FNRS Licence : SCAM Belgique – 2022
07/11/2022 – 15h – Épisode 1 : Cette baignoire, c’était la mer
Avant, les logements étaient sans salle de bain. C’était le temps des bains publics qui débordent et des transformations qui s’annoncent. Jusque quand vivre en ville et se laver aux bains communaux participait de l’ordinaire ?
14/11/2022 – 15h – Épisode 2 : J’peux pas dire au Monsieur c’est fermé
Les bains publics, autrefois populaires, se vident. L’eau entre dans les logements, la douche chaude semble à portée de main. Cette réalité nouvelle vaut-elle pour tout le monde quand les crises sociales s’en mêlent ?
21/11/2022 – 15h – Épisode 3 : Ce qu’il faut pour sortir la tête de l’eau
Aujourd’hui à Bruxelles, près de 10% de la population connaît des difficultés d’accès à l’eau. Dans ce troisième épisode, Coulouko, Martin et Christelle nous racontent la réalité de se laver hors/sans/mal chez soi. Malgré les quelques douches communales qui subsistent, malgré les douches associatives qui se font plus nombreuses, les conséquences sont dramatiques. Manque de place, d’information, d’argent. Les besoins sont immenses et ils ne cesseront de s’amplifier tant que l’accès à un logement décent, à un titre de séjour et aux droits sociaux ne seront pas réalité.
Violeta et Nora viennent de Colombie et du Maroc. Leurs parcours de vie les ont amenées à habiter Bruxelles où elles font des travaux domestiques chez des particuliers ou dans des hôtels. Sans titre de séjour légal, elles sont davantage exposées à l’exploitation dans les secteurs du travail de soin. Dans ces deux récits à la première personne, paysages sonores, création musicale originale et poésie des langues sont autant d’entrées pour faire entendre leur réalité quotidienne.
Violeta et Nora développent des stratégies de résistance individuelles et collectives pour prendre soin de leur santé mentale et physique. Du souffle au cri, c’est toute la puissance de ces femmes et de leur corps qui surgit.
Réalisation, prise de son et montage Anaïs Carton et Chloé Despax