La visite décoloniale à l’Africa museum avec l’ASBL Bamko.
Une visite guidée dans le cadre du projet Décolonisons-nous développé par le Service international de l’ULB.
L’objectif de cette visite décoloniale est de formuler une analyse critique et constructive de la colonisation et du Musée, et cela afin de contribuer à une progressive et réelle décolonisation du Musée. À travers cette visite interactive, il vous sera proposé de mieux comprendre l’histoire coloniale belge et ses conséquences passées et actuelles. Et cela avec une perspective féministe.
On en parle en compagnie de Delphine Dieudonnée du Service international de l’ULB et cheville ouvrière du projet Décolonisons-nous et Mireille-Tsheusi Robert du collectif Bamko qui guide ces visites décoloniales à l’Africa Museum.
Terre à la géographie extrême et à l’histoire tourmentée. Vieil empire, plusieurs fois effondré. A chaque fois relevé. Un inédit dans l’histoire mondiale. La Russie ne se résigne pas à une certaine mise en ordre du monde. Avec les importantes, réserves en hydrocarbures qui dormiraient sous le soleil de minuit arctique, elle dispose d’une carte maîtresse pour tracer sa propre voie. Tel le phœnix, la Russie semble aujourd’hui renaître de ses cendres gelées. Au risque d’assombrir la blancheur…« Russie, le sacre du Phoenix ? » composera ainsi un paysage sonore naviguant entre l’effondrement et le relèvement, espérance et désenchantement pour questionner cette singulière endurance russe. Une approche sensible procédant par collage et résonance afin de donner à entendre ce que Jorge Semprun appelait : « L’effarantréel russe »
À moins d’avoir passé ces vingt dernières années dans une grotte, personne ne peut dire aujourd’hui qu’il/elle n’est pas au courant des menaces écologiques qui planent au-dessus de notre bonne vieille planète. Changement climatique, déforestation, effondrement de la biodiversité, acidification des océans, la coupe est pleine et les effets de l’anthropocène sur la terre sont chaque jour de plus en plus évidents.
Face à ces événements, les militants environnementaux ont multiplié les manifestations, les actions de sensibilisation. Mais alors que l’horloge tourne et que rien ne semble vraiment bouger, certains s’interrogent. Faudrait-il passer à quelque chose d’autre, quelque chose de plus tranché, de plus radical comme la désobéissance civile?
Ce pas, d’autres l’ont déjà franchi. Existant depuis les années 60, l’antispécisme n’a fait son nid que bien plus tard en Belgique. Pour autant, ses tenants se sont faits aujourd’hui les spécialistes d’actions spectaculaires, comme la libération d’animaux dans des élevages ou la réalisation de vidéos sensationnelles prises en caméra cachée dans différents abattoirs du pays. Mais tous les moyens sont-ils bons?
Cette question rappelle en tous cas que l’écologie est porteuse d’enjeux politiques, bien sûr, mais aussi de polarité et de conflit.
Un débat animé par Pierre Jassogne, journaliste Alter Echos.
Avec le soutien financier de la Loterie Nationale et de la Fédération Wallonie-Bruxelles