Aujourd’hui dans Europolis, nous parlons d’un livre intitulé « Pourquoi la propriété privée? » aux Éditions Le bord de l’eau.
1ère partie de la thèse de doctorat d’Eric Fabri, postdoctorant au Centre de théorie politique (ULB). Il répond à un problème éminemment concret : est-il possible d’invoquer l’une de ces justifications du droit de propriété privée pour défendre le droit absolu du propriétaire à valoriser ses intérêts envers et contre tout, indépendamment des conséquences de ses décisions sur l’environnement et sur le caractère anti-démocratique des inégalités qui en résultent ?
Des mémoires silencieuses, à fleur de peau, peu évoquées. J’entends que ce n’est pas si simple de nommer la violence masculine. Au travers de souvenirs partagés et de rencontres, je me demande si la parole peut délivrer et comment. Qu’est ce que ça ouvre de parler ?
Avec Elke, Hélène, Estelle et Roman. Avec Nassima et Caroline. Avec Michèle Janssens, Anne Jacob et Irène Zeilinger. Prise de son et réalisation : Lola Furet Accompagnement à l’écriture et à la réalisation : Paola Stévenne Montage : Maika Larrue et Paola Stévenne Mixage : Audrey Ginestet Graphisme : Pauline Gillet Musique : Art de la fugue de J.S Bach enregistré au cours d’un stage. Une production de Par chemins et ruines avec le soutien du Fonds d’Aide a la Création Radiophonique de la Fédération Wallonie-Bruxelles, et avec le soutien de l’ACSR, et de l’atelier Graphoui. Merci aussi a Chédia Leroy, Roseanna Jackson et Mylène Chrisso.
Depuis quelques semaines, les messages des media et des autorités sonnent une alarme de plus en plus forte, provoquant sarcasmes, angoisses, scepticisme.. puis vient le coup de massue. 17 mars 2020, fermeture dans l’urgence des portes de la Fabrique de Théâtre, à l’instar de centaines d’autres lieux, culturels ou non, dans toute la Belgique. Annuler, reporter, fermer, informer… Une période extrêmement pénible et angoissante qui fait défaire dans l’urgence ce qui a nécessité des mois, parfois des années, à construire. Lorsqu’elle pousse les portes du lieu silencieux, la journaliste G. découvre toutes les plantes des bureaux réunies dans le hall d’entrée du bâtiment. Il a fallu isoler les humains, mais pourquoi regrouper les plantes ? Première question d’une longue série, sur les étrangetés de cette période où notre raison joue à cache-cache avec un sens des événements qui se dérobe plus encore que d’habitude.
Dans un texte rythmé et intriguant, tissé de romanesque et de pragmatisme, Valérie Cordy donne à entendre, dans Voyage immobile, l’enquête de la journaliste G. qui déroule les fils de chaque indice décelé sur son terrain, dans ses (in)certitudes ou dans son imaginaire. Covid, causes, conséquences. Va-et-vient entre fiction et science-fiction, quand aucune des deux ne surpasse les présages les plus réalistes. Les recherches, poésies et engagements de F.Keck, V. Despret, P. Giordano, C. Norac, T. Croisy, J. Tronto et bien d’autres viennent émailler les hypothèses et fissurer les postulats les plus confortables au cours de cette intrigue policière, pour certaine.s de leur propre voix, engagée dans cette aventure aux côtés de l’autrice. Il s’agit désormais, depuis ce temps sidéré, de décider la re.création d’un horizon hacké, essentiel et sans distance.
VOYAGE IMMOBILE
UNE CRÉATION SONORE DE VALÉRIE CORDY
Une production de la Fabrique de Théâtre en coproduction avec la RTBF accompagnée par l’ACSR avec l’aide du Fonds d’Aide à la Création Radiophonique de la Fédération Wallonie Bruxelles
Avec le soutien du Fonds Gulliver, une initiative de la RTBF, la Promotion des Lettres de la Fédération Wallonie-Bruxelles, la SCAM Belgique, la SACD Belgique, la SCAM France, la SACD France, le Labo à la RTS et Par Ouï-dire à la RTBF, le podcast de la RTS et de la RTBF
Mise en onde : Marc Doutrepont et Valérie Cordy
Prise de son, montage : Marc Doutrepont
Mixage : Vincent Venet
Composition musicale et habillage sonore : Guillaume Istace
Avec les voix de : Valérie Cordy, Aurélie Alessandroni, Marie Vancutsem et Francesco Italiano
Illustration : Zoé Perrin
Chœur : Son du Quartier, dirigé et arrangé par Jo Lescot
Remerciements :
Monsieur Paolo Giordano pour l’utilisation de citations tirées de son ouvrage « Contagions »
Fanny Brûlé Kopp, Julien Vanbreuseghem, Jehanne Bergé pour les essais de voix
Pierre Hemptinne pour l’interview et l’équipe de la Fabrique de Théâtre
No man’s land : la non-mixité est-elle incontournable?
Étroitement liés à l’histoire du féminisme, les espaces en non-mixité s’imposent aujourd’hui dans le secteur des assuétudes ou de la grande précarité. Sont-ils indispensables pour lutter contre les violences sexistes ? Pourquoi suscitent-ils encore tellement de méfiance ? Débat avec Anne Barthes (coordinatrice chez Circé), Laetitita Peeters (psychologue et responsable de l’espace Femmes chez Transit asbl) et Carole Walker (chercheuse à l’UCLouvain).
Un débat organisé par l’Agence Alter en collaboration avec Bruxelles Nous Appartient et avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles.