Dans cette série documentaire en neuf épisodes, Juliette Mogenet raconte comment son lien avec sa mère a évolué au fil d’une enquête menée avec Audrey Lise Mallet. Pendant plus d’un an, les deux réalisatrices ont rencontré des mères, des chercheuses, des activistes, des femmes qui souhaitent ne pas être mères, des travailleuses du soin, des autrices…
Alliant ces témoignages à des analyses et des décryptages, elles ont questionné la construction de la maternité dans notre société. Travail, argent, santé, représentations, accès à l’espace public, construction de la famille : autant de dimensions traversées de nombreuses violences systémiques envers les femmes.
Entre le récit intime d’une réconciliation et l’analyse systémique d’un enjeu social majeur, Comment j’ai retrouvé ma mèreest un documentaire radiophonique critique et consolatoire, qui dessine aussi des pistes de solutions pour des maternités plus joyeuses et plus épanouies.
Comment j’ai retrouvé ma mèreest une production d’axelle mag/Vie Féminine en coproduction avec Brolmakers, réalisée avec le soutien d’Alter Egales (Fédération Wallonie-Bruxelles) et d’equal.brussels (Région de Bruxelles-Capitale).
Remerciements spéciaux à Hélène Jeandrain, ainsi qu’à Rémi Dubot, Céline Gransard, Fred Le May, Camille Loiseau, Manon Mogenet, Adrien Mogenet, Mathilde Morais, Delphine Peraya et Thomas Servais.
Diffusion des 9 épisodes tous les lundis à 16h du 11 mars au 6 mai 2024.
Compositeur liégeois, George Antoine meurt à 26 ans au sortir de la Grande Guerre, épuisé par une maladie contractée dans les tranchées. Durant les 4 années qui ont précédé, il n’a cessé dès qu’il en avait le temps de composer, travailler, améliorer sa sonate pour violon et piano en la bémol majeur, une œuvre puissamment originale qui, une fois publiée, lui aurait vraisemblablement rapporté reconnaissance et succès. Tombés dans l’oubli, l’artiste et son morceau sont racontés par un jeune pianiste d’aujourd’hui.
Un documentaire d’Auguste Honorez librement inspiré de la vie de Georges Antoine. Avec Pierre Risopoulos au piano. Comédiens: Georges Antoine: Ilias Largo Julien Antoine: Kassim Meesters Prise de son et mixage Antoine Pouchoulou et Nicolas Pousset Montage: Auguste Honorez, Nicolas Pousset et Antoine Pouchoulou Illustration de couverture et mise en page: Maud Martin–Bachy Encadrement par Aurélia Balboni, Caroline Bruyr et François Hubaux Merci à Jean-Claude Vanden Eyenden et Shirly Laub Christophe Pirenne de l’Université de Liège et Musique en Wallonie Stéphanie Fruzzetti et la Biblitothèque du Conservatoire royal de Liège Tabatha Duval La famille Risopoulos Produit par Médiadiffusion, l’atelier de production de l’IAD avec l’aide du Centre du Cinéma et de l’Audiovisuel de la Fédération Wallonie Bruxelles
« Bunker paradise » un essai sonore de de Dominique KOPP
« La mise en réseau planétaire prépare la scène de l’accident intégral » (Paul Virilio)
La déflagration vient d’avoir lieu avec cette crise inédite du coronavirus ! L’oeil n’est plus dans la tombe à regarder Cain. Il est dans le ciel à surveiller les hommes, scrutant jusque dans les moindres recoins, les réfractaires à l’ordre nouveau, en quête de quelques paradis éphémères, peut-être à jamais perdus. Il n’y a plus d’ailleurs ! Nous voilà enfermés dans le monde. Retranchés dans nos forteresses intérieures, à social-distance de la menace virale intégrale, humaine, trop humaine ! Nous voilà en prise avec l’illusion du rempart nous précipitant dans le virtuel. Mais c’est pour notre bien… Vraiment ? Ne faudrait-il pas plutôt comme le suggère Jean Baudrillard « se méfier de ceux qui nous veulent du bien ? ». Il est encore trop tôt pour trancher. Mais « Bunker Paradise », propose de sonder ce néo-réel à la lumière des pensées éclairantes de Paul Virilio et de Jean Baudrillard. Des visions surplombantes, mises en écho avec un univers tout sécuritaire générant un sentiment de claustrophobie planétaire faisant la part belle au virtuel. Au risque d’une socialité de synthèse et d’un réel dévasté comme l’avaient anticipé ces penseurs….
A votre bunker Messieurs Dames !
Un essais sonore de Dominique Kopp
Prises de son et montage : Dominique Kopp
Mixage : Gregor Beck
Avec des extraits des documentaires :
« Penser la vitesse » de Stéphane Paoli
« Mot de passe » de Leslie Grunberg et Pierre Bourgeois
la conférence de Jean Baudrillard organisée par le Circolo de bellas artes en 2005
Merci à Jérémy Pouilloux de La générale de production, à Juliette Pham des Productions Montparnasse et à Caroline del Olmo du Circolo de Bellas artes à Madrid.
Une production de l’association Across Stickos
Co-produite par l’Atelier de Création Sonore et Radiophonique,
réalisé avec le soutien du Fonds d’aide à la Création Radiophonique de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Reconnaissance particulière à Jean Baudrillard et Paul Virlio pour leurs lumières
“La femme tient le monde dans ses mains tout compte fait
(…) Elle tient l’humanité, elle tient l’homme en laisse.
La femme est vraiment la clé de l’univers.
À se demander si Dieu n’est pas une femme.”
– France Loly
Sa façon de se tenir en deçà et au-delà de tout obstacle à son mouvement, démarche franche,
mine relevée, corps libéré, la positionne comme nul autre nu avant elle.
Elle, c’est Pornocratès, qui, en sortant du cadre, ouvre la voie.
Mais au fond qui est cette icône énigmatique au cœur du chef-d’œuvre de l’artiste belge Félicien Rops? De la question à l’obsession, le pas est franchi dans cette enquête à la lisière des genres balisés de l’histoire de l’art, du documentaire et de la fiction.
Parviendra-t-on à lever le voile sur l’un des mystères les mieux gardés du royaume?
Écriture : FloraSix Réalisation : FloraSix, Guillaume Lelièvre Prise de son : Dimitri Merchie, FloraSix, Christophe Rault Montage et mise en ondes : Christophe Rault Mixage : Benoît Thuault Musique originale : German Lola Script doctor : Alexandre Mailleux Production exécutive : Camille Valençon – Babelfish Illustration : Lorena Foucher
Avec la participation de : Chloé, Emma, Clémence, Valentina, Natacha et Manon,
Véronique Carpiaux, Laëtitia Bica, Daphné Agten, Morgane Choupay, France Loly,
Valérie Piette, Marianne Chargois, Denis Laoureux et Pistache.
Avec le soutien de la bourse Rayonnement Wallonie, initiative du Gouvernement wallon,
opérée par le fonds St’art et de l’asbl Les Amis du Musée Rops.
Le 16 juin 2023, à l’occasion de la journée internationale des travailleuses et travailleurs domestiques, la Ligue des travailleuses domestiques sans papiers de la CSC BXL a fait grève. Ce jour-là, elle a tenu un « tribunal du courage politique » pour juger le ministère de l’emploi de la région de Bruxelles Capitale et faire entendre leurs revendications. Colettes ! a préalablement rencontré une de ces membres activistes, Angèle, et s’est rendu sur place pour se faire porte-voix de leur action
Pour leur première création, Grand ménage au tribunal, Colettes ! a rencontré la Ligue des travailleuses domestiques sans papiers de la CSC BXL. Touchées par les injustices que vivent ces femmes, nous avons décidé de soutenir leurs revendications en se faisant porte-voix d’une de leur dernière action.
Colettes ! est un atelier radio mis en place à la suite d’une journée de rencontre féministe organisée par la Ligue des familles en janvier 2023. Tout d’abord sous la forme de « cercles de parole radiophonique », puis à travers un atelier d’écriture qui partageait « notre premier souvenir féministe », nous nous sommes ensuite intéressées à des réalités sociales qui touchent aussi d’autres femmes.
La reconnaissance faciale, on a souvent l’impression qu’elle appartient à un monde de science-fiction ou que c’est un outil très performant utilisé par des dictatures lointaines, comme la Chine, par exemple. Pourtant, cette technologie biométrique s’installe petit à petit dans les pays européens.
Dans ce premier épisode, on se demande comment fonctionne la reconnaissance faciale et si Bruxelles possède déjà l’infrastructure pour s’en équiper?
Avec les interventions d’Emmanuelle Hardy et Rémy Farge, juriste et formateur à la Ligue des droits humains. Avec Corentin Debailleul, chercheur en géographie urbaine à l’ULB et Catherine Forget, avocate et assistante à Saint-Louis.
Les autres deux épisodes évoqueront les dérives de la reconnaissance faciale (2ème épisode) avec Franck Dumortier et Rosamunde Van Brakel, toustes deux chercheur·euses à la VUB ainsi que Chloé Bérthélemy d’EDRI, l’European Digital Rights. Le troisième épisode nous donnera des raisons d’espérer: ensemble, nous pouvons faire la différence!
« Tenir le fil, casser le fil » part d’un désir naïf d’interroger les mères et les maternités. Au départ, cette interrogation a pris la forme d’une collecte de récits. Huit femmes ont accepté de parler de mères, qu’il s’agisse de leur(s) propre(s) mère(s) ou d’elles en tant que mères, parfois les deux en même temps.
Huit voix contant huit histoires qui dialoguent, s’engueulent, s’ignorent ou se répondent. Huit histoires particulières, effilochées et inachevées, qu’une syntaxe – la grammaire du montage – tente d’articuler.
«Tenir le fil, casser le fil » parle donc des mères et des maternités, heureuses ou malheureuses, lumineuses ou sombres, évidentes ou difficiles. Elle parle d’héritage, de souffrance mais aussi de puissance, de transmission, d’assignation de genre, de libre arbitre et de confusion. Huit femmes en décousent avec la mère, la leur, les autres, elles-mêmes. Autour d’une table de cuisine et d’une tasse de café fumante, elles causent des grands thèmes qui chipotent l’humanité depuis la nuit des temps : le bien, le mal, le destin, la fatalité, la liberté, l’amour, la haine, le pardon, le regret, le courage, la peur. La vie et la mort.
La création sonore « Tenir le fil, casser le fil » comprend 9 épisodes d’environ 30’.
Thèmes
Recevoir la vie, donner la mort Où l’on parlera de la vie et de la mort. De la mort comme cadeau et de la vie comme poison. Et vice-versa. Du mal de vivre et du mal d’aimer. Des petites filles qui résistent et des mères qui tombent. De ce qui reste, après.
Ouvrir au monde, s’ouvrir au monde Où il sera question de mères au pluriel. De changements et de voyages. De pères singuliers. D’asphyxie et d’amour. Du monde et des familles.
De liberté et de transformation. De ce que l’on reçoit et de ce que l’on donne. Avec Barbara, Isabelle, Claire, Marianne et Sandrine. L’univers musical a été choisi/inspiré par Barbara : Aguas de Março pour le générique, Txaï de Milton Nascimento, Como nossos pais d’Elis Regina
Déconstruire, construire, choisir Où il sera question de victimes et de bourreaux. D’excuses et de pardon. De dilemmes et de choix. Du droit au bonheur et du bonheur volé. De fatalité, de normalité, d’injustice. De libre-arbitre. De puissance. Avec Marie-Christine, Sandrine et Marianne. L’univers musical a été choisi/inspiré par Marie-Christine : Michèle Tor pour le générique, Rehab d’Amy Winehouse pour la fin.
Tisser les fils Où il sera question des réseaux que l’on tresse. De villages et de familles et de solitude. Des liens choisis et des liens subis. Des liens qui se tendent ou se distendent. De ce qui permet de tisser. De celle qui tisse. Avec Isabelle, Barbara, Claire et Angélique. L’univers musical a été choisi/inspiré par Isabelle : le Carnaval des animaux de Saint-Saëns pour le générique, le concerto pour clarinette de Mozart pour la fin.
Lire le passé, dire les histoires Où il sera question de connaître et reconnaître. D’omissions et de silences. Des bribes que l’on reconstitue. De la guerre et des blessures. Des remèdes illusoires. Du passé enfoui. De l’histoire comme une bougie déposée dans le noir. Avec Marianne, Claire, Sandrine, Madeleine et Barbara. L’univers musical a été choisi ou inspiré par Marianne : Ay Carmela pour le générique, Barro tal vez de Conde y Paulo pour la fin.
Casser le fil Où il sera question d’obscurité, de confusion, de honte et de colère. De mères perdues et défaillantes. De mères folles. De cercles vicieux. Des faiblesses et des forces. Du non qui ferme la porte, rompt les amarres et libère. Avec Sandrine, Chris, Madeleine et Marianne. L’univers musical a été inspiré par Sandrine (encore dans l’air, peut-être Piaf pour le générique, God Bless The Child de Billie Holiday pour la fin).
Matrices, miroirs et modèles : Assignée à domicile Où il sera question du désir du père et du corps de la mère. De beauté et de douleur. D’attachement et de distinction. De prise et de fuite. De répétition, de solitude, d’émiettement. De fatigue. D’injustice et de révolte. Avec Claire, Chris, Isabelle, Angélique et Barbara. L’univers musical a été choisi/inspiré par Claire : Bohemian Rhapsody pour le générique, Une sorcière comme les autres d’Anne Sylvestre pour la fin.
Matrices, miroirs et modèles : Le temps et l’image Où il sera question de livres. Du temps qui manque et des moments qui comptent. Des rôles à tenir, des modèles à suivre, des valeurs à transmettre. De normalité et de légèreté. De lourdeur. De déception et d’acceptation. Avec Claire, Isabelle, Barbara, Sandrine et Marianne. L’univers musical a été choisi/inspiré par Claire : Bohemian Rhapsody pour le générique, Peer Gynt (la mort d’Ase) pour la fin.
Hériter. Transmettre. Tenir le fil Où il sera question de mères et de grands-mères. De femmes fortes et pas si fortes. De confiance et de résilience. D’histoires et de matrimoine. Des ressemblances et des projections. Des héritages reçus, subis, assumés ou rejetés. De filiation. Avec Madeleine, Barbara, Isabelle, Claire et Sandrine. L’univers musical a été choisi/inspiré par Madeleine : les filles du bord de mer d’Arno/Adamo pour le générique, Gracias a la vida par Joan Baez et Mercedes Sosa pour la fin.
Fiche technique : Réalisation et montage : Nadine Janssens Mixage et habillage musical : Jean-Jacques Nyssen Production : D’une certaine gaité asbl