Pendant 2 ans, la réalisatrice a arpenté la vallée de la Vesdre (Province de Liège, Belgique) pour aller à la rencontre des sinistrés de l’inondation de l’été 2021. Il y est question de la catastrophe et de la reconstruction en cours, de déceptions mais aussi de solidarité. Parfois, au détour d’un récit, l’histoire industrielle de la vallée refait surface. Longeant le torrent, Verviers a été la première ville industrialisée sur le continent. Aujourd’hui les traces du passé industriel se mêlent aux marques de la catastrophe récente. Ce documentaire radio chemine parmi ces héritages complexes.
Synopsis
« Sur les rives de la Vesdre, des habitants reconstruisent leurs maisons dévastées par l’inondation de l’été 2021. Leurs témoignages résonnent encore du fracas des flots qui ont emporté des maisons, des déceptions mais aussi de la chaleur de l’aide reçue. Parfois, dans les sédiments remués et dispersés par le torrent, ou au détour d’un récit, l’histoire industrielle de la vallée refait surface et se mêle aux marques de la catastrophe récente. Après le Bruit cherche un chemin parmi les héritages complexes de la vallée. «
Crédits Réalisation : Chedia Le Roij / Accompagnement à la réalisation : Paola Stévenne / Prise de son: Chedia Le Roij /Prise de son additionnelle : Cyril Mossé /Mise en onde et mixage : Roxane Brunet /Illustration: Alix Hubermont
Avec les récits de Madeleine et Rufino de La Brouck, Jose de Nessonvaux, Gérarda et Alain de Fraipont, Carlo, Freddy, Lise, Florent.
Merci à Marc Monaco pour m’avoir fait connaître la vallée et son histoire. Merci aussi à La Griffe, les Isles, Matthias Förster, Clara Alloing, Sarah Fautré, Guillermo Kozlowski, Antonin Simon, l’équipe de Graphoui, ZIN TV et l’AJC.
Une production de Par Chemins et Ruines/ Co-produit par l’atelier Graphoui/ soutenu par Gulliver et le Fond d’Aide à la Création Radiophonique de la Fédération Wallonie-Bruxelles
Émission radio dans l’institution « Le Code » à Anderlecht à Bruxelles, un centre de jour en psychiatrie animé par Lou Colpé, Léna Burger et Latiffa Mrabtifi.
Ce mix est né après avoir pris contact avec l’artiste sonore Diana Duta, basée à Bruxelles. Je me souviens d’une conversation qu’on a eu autour d’un café à Bruxelles, après avoir participé ensemble à une manifestation de solidarité avec la Palestine en 2023. Après la marche, on est allées prendre un café avec notre amie commune Julia E. Dyck. On a continué notre conversation, en parlant de la manifestation et de la façon dont nous pouvons, en tant qu’artistes, trouver des moyens pour exprimer notre soutien pour la Palestine. Ces questionnements ont fait egalement partie de ce moment, et la conversation a portée sur la façon dont la création de sons expérimentaux non corporatifs peut éventuellement créer des ruptures dans le flux de la machine capitaliste hyper coloniale, qui vise à tout marchandiser et tout ettoufer. J’ai apprécié la façon dont Diana et Julia ont été presentes et ont vraiment écouté.
En été 2024, j’ai prévu une visite au Portugal avec ma famille, car ma compagne est originaire du nord du Brésil et elle a beaucoup d’amis à Lisbonne et aussi à Porto. J’ai écrit à Diana en me rappelant qu’elle avait fait une residence au Portugal. J’ai lui proposé de partager quelques paysages sonores et de faire un mix qui mélange nos expériences sonores respectives au Portugal. Il s’agit vraiment d’écouter, d’être ouvert et je pense que la solidarité consiste à être ouvert, à agir aussi bien sur, mais egalement à réfléchir en temps réel au-delà du bruit du pouvoir capitaliste colonial qui essaie toujours d’occuper nos esprits. La réflexion consiste à ettre attentifs à ce qui nous entoure, mais aussi à aller dans des espaces de dissidence décousus et bruyants, comme les manifestations de solidarité avec la Palestine, qui est en quelque sorte l’un des points d’origine de cette collaboration sonore avec Diana.
Les enregistrements de Diana Duta ont été réalisées le 25 avril 2024, qui a marqué la 50éme anniversaire de la révolution des œillets au Portugal – un symbole d’indépendance et de liberté. Certains de ces enregistrements ont été inclus dans l’installation Eco ( ) lapso, au Museu Nacional Soares dos Reis à Porto. Merci à Henrique Fernandes de Sonoscopia d’avoir initié cette collaboration.
Merci de votre écoute. – Stefan Christoff
Track listing (artist name / track name)
01. Diana Duta – 25/04/2024, 13h00, Douro beach ZOOM H5 on the rocks on Praia Cabedelo do Douro
02. Anarchist Mountains, Underwater From the album VHS
03. Diana Duta – 24/04/2024, 12h19, taxi Motorola Edge 30 Neo in the taxi to Douro beach
04. Stefan Christoff, Lisbon morning birds 07/2024 ZOOM H4n, recorded at a small playground not far from Parque Eduardo VII
05. Stefan Christoff, Wind chimes in Lisbon 07/2024 ZOOM H4n, recorded at a BBQ with some family friends
06. Anarchist Mountains – Inside the Signals From the album Fire Waves
07. Stefan Christoff – Street sounds in Lisbon 07/2024 ZOOM H4n, recorded while walking in the city
08. Diana Duta – 25/04/2024, 16h44, bus 15 ZOOM H5 on the bus from Porto to Coimbra
09. Anarchist Mountains – Moving a Dimension From the album Fire Waves
10. Diana Duta – 25/04/2024, 21h25, Barril de Alva ZOOM H5 to the studio and back, Barril de Alva
11. Stefan Christoff – Chalga Remixed From the album Inner Lands
12. Diana Duta – 25/04/2024, 13h00, Douro beach ZOOM H5 on the rocks on Praia Cabedelo do Douro
13. Diana Duta – 25/04/2024, 15h50, taxi Motorola Edge 30 Neo in the taxi to Campanhã Bus terminal
L‘avez-vous déjà ressenti ? Ce besoin pressant, cette brûlure… pour finalement, rien. Enfin… trois gouttes peut-être. Il est probable que vous ayez déjà entendu parler de cystite et d’infection urinaire, qui touchent 50 % des femmes au moins une fois dans leur vie. Peu considérée par la médecine, cette pathologie largement répandue méritait bien un podcast !
Cystite Partout est un podcast en 6 épisodes coproduit par axelle magazine et réalisé par Ophélie Bouffil et Jeanne Nabulsi, du collectif radiophonique bruxellois Les Microsondes, avec la contribution des participant·es aux ateliers “Cystite et Podcast” qu’elles ont impulsés en 2023.
À travers le récit personnel, vocal et choral de Cystité·es (terme inclusif inventé dans ce podcast pour désigner sans distinction de genre les personnes souffrant de cystite récidivante), cette série chemine du vécu des personnes touchées par cette pathologie vers des questionnements plus larges sur la société, nos systèmes de soins, l’espace public et le collectif.
Calendrier des diffusions (chaque fois à 14h30) :
07/10/2024
La Cystite (Jeanne Gougeau & Ophélie Bouffil) 1
14/10/2024
La Cystite (Jeanne Gougeau & Ophélie Bouffil) 2
21/10/2024
La Cystite (Jeanne Gougeau & Ophélie Bouffil) 3
28/10/2024
La Cystite (Jeanne Gougeau & Ophélie Bouffil) 4
04/11/2024
La Cystite (Jeanne Gougeau & Ophélie Bouffil) 5
11/11/2024
La Cystite (Jeanne Gougeau & Ophélie Bouffil) 6
Episode 1 : Au feu !
C‘est une histoire qui commence il y a 4 ans par une discussion entre les narratrices, Ophélie Bouffil et Jeanne Nabulsi. Toutes deux se rendent compte qu’elles ont des cystites régulièrement et commencent à en parler – tout le temps. Les bouches se délient, les mains s’ouvrent, les récits sortent et résonnent. Combien d’ami·es, de cousin·es et de voisin·es font face à ces cystites récidivantes qui semblent revenir sans jamais réellement être soignées ? Elles décident alors d’organiser des ateliers de Cystité·es pour en parler. Une brèche s’ouvre…
L’épisode en chiffres
50 % des femmes* ont au moins une cystite dans leur vie.
30 % d’entre elles feront au moins une récidive.
On aimerait bien avoir des chiffres sur le nombre de cystité·es aussi mais, tiens tiens… on n’en trouve pas.
Cet épisode s’accompagne d’un lexique, d’une Foire aux questions et de ressources complémentaires : continuez à scroller !
Avec, par ordre d’apparition :
Les Cystité·es, anonymes mais expert·es de leur vécu. Charline Marbaix, médecine généraliste et formatrice en promotion de la santé avec l’asbl PromosanteMG. Elle s’engage actuellement, à l’intersection des sciences sociales et médicales, pour une meilleure intégration de la dimension de genre dans les relations entre soignant·e·s et patient·e·s.
Dans les coulisses :
Réalisation : collectif Les Microsondes (Ophélie Bouffil et Jeanne Nabulsi) avec les participant·es aux ateliers “Cystite et Podcast”. Prise de son & écriture : Les Microsondes. Montage : Thibaud Rie et Les Microsondes. Sound design : Thibaud Rie. Mixage : Roxane Brunet. Musique : Chanteurs/euses : Aurore Latour, Thelma Cassé, Jeanne Vancoppenolle, Manon Scuttenaire, Caïus Ndikumana, Ophélie Friberg et Olivier Mahiant. Sous la direction de : Ophélie Friberg et Olivier Mahiant, artistes, animatrice et animateur de circle singing (technique de chant improvisé). Ingénieur son : Pierre-Nicolas Blandin. Illustration :Marie Aynaud, artiste colleuse. Typographie et graphisme :Florian Mahieu. Avec le soutien du Fonds d’aide à la création radiophonique (FACR) de la Fédération Wallonie-Bruxelles et d’Un Futur pour la Culture et en partenariat avec l’ASBL waka-up !
“Cystite Partout,” est une production d’axelle magazine/Vie Féminine (regard éditorial : Sabine Panet), en coproduction avec Les Terres Arables, réalisée avec le soutien du FACR et de Un Futur Pour la Culture (Fédération Wallonie-Bruxelles).
Remerciements très particuliers à : Sève, Flavien, Véronique Lemaire, Lorraine, Alexandre, Lucien, Mathilde pour leurs oreilles, leur soutien et leurs conseils. Merci à Tom Wise et son Gardening Studio pour les urgences voix de dernière minute, Mel et Emma de l’asbl Waka-Up pour leur soutien précieux dans l’organisation des ateliers. Merci aux artistes qui ont mené des activités lors des ateliers Cystite et Podcasts : Leïla Chaarani, Mélia de Huez, Jeanne Garbasi, Valérie Maione. Et merci à l’asbl Toestand et le Mona pour leur accueil.
Je suis Lucile, artiste et musicienne. J’ai entrepris, par cette série d’entretiens d’aller à la rencontre d’autres musiciennes, de toutes esthétiques musicales confondues. J’étais très curieuse d’entendre et de faire entendre leurs parcours, leur processus créatif et comment elles évoluent professionnellement en tant que femmes musiciennes.
Soutiens:
La série de podcast Paroles de musiciennes est un podcast produit par Lucile Beauvais et l’association Elles en ont !
Le projet est soutenu par la Fédération Wallonie Bruxelles dans la cadre de la bourse Un futur pour la culture et est accompagné par l’asbl FACIR (Fédérations des Auteur·rices, Compositeur·rices et Interprètes Réuni.es), dont l’une des missions est d’encourager un secteur musical plus inclusif.
Crédits:
Réalisation, montage, mixage, voix off et habillage sonore : Lucile Beauvais
Identité visuelle : Stéphanie Cornil
Note d’intention:
Le départ de ce projet est le constat d’un déséquilibre important dans la représentation des hommes et des femmes dans le secteur musical. On trouve en effet moins de femmes sur scène, dans les métiers techniques, d’accompagnement ou occupant des postes à haute responsabilité.
Étant moi-même musicienne, je vis cette difficulté sur le terrain. Être une artiste féminine aujourd’hui relève d’un engagement social et politique, dans la mesure où cette ambition s’inscrit dans une lutte vers un meilleur équilibre de la représentation des genres.
Au fil de mon parcours, j’ai constaté que les musiciennes avaient une parole à partager, leur précieuse expérience à transmettre. Un don pour les générations actuelles et futures, pour que fleurissent des modèles féminins positifs, références nécessaires pour donner confiance à de jeunes artistes en développement.
Pour cela, j’ai entrepris un travail de recherche visant à aller à la rencontre de femmes musiciennes pour saisir leurs témoignages et visibiliser un matrimoine musical.
Historiquement, l’art de la rhétorique était un privilège masculin. L’expression orale dans l’espace public fut par conséquent une qualité culturellement attribuée à l’homme, symbolisant virilité et pouvoir.
Donner à entendre la parole des femmes me semble aujourd’hui une initiative à encourager, afin que celles-ci retrouvent leur place dans l’espace public, et pour qu’elles prennent pleinement part aux débats d’idées en tant qu’artistes et citoyennes.
Par ailleurs, il est triste de constater que l’Histoire a évincé de nombreuses artistes, que certaines personnes tentent aujourd’hui de tirer de l’oubli. Mon projet s’inscrit donc dans cette volonté de réhabiliter et d’enrichir un matrimoine qui serait vivant et pérenne.
Planning des diffusions
Date
Heure
Nom
07/10/2024
15h
Paroles de musiciennes (Lucile Beauvais) 1 : Clemix
14/10/2024
15h
Paroles de musiciennes (Lucile Beauvais) 2 : Cécile Gonay
21/10/2024
15h
Paroles de musiciennes (Lucile Beauvais) 3 : Renata Kambarova
28/10/2024
15h
Paroles de musiciennes (Lucile Beauvais) 4 : Aurélie Poppins
04/11/2024
15h
Paroles de musiciennes (Lucile Beauvais) 5 : Géraldine Cozier
09/12/2024
15h
Paroles de musiciennes (Lucile Beauvais) 6 : Grażyna Bienkowski
Dans les ruelles tranquilles d’un petit village, une colonie d’animaux sauvages coexiste depuis des générations avec les villageois·es. Lorsque une pétition anonyme surgit pour bannir ces créatures de leur habitat, les tensions montent et réveillent de vieilles querelles.
Crédits
Production : Comme un Lundi asbl. Réalisation : Nastassja Rico et Noé Béal. Montage : Roxanne Brunet. Mixage : Bastien Hidalgo Ruiz. Musique : Nola Sound (Virgile Guillaud et Simon Djurado). Graphisme : Dali la Grasse. Accompagné.es par l’Atelier de Création Sonore et Radiophonique (acsr). Soutenu.es par la Fédération Wallonie-Bruxelles et le Fonds d’Aide à la Création Sonore Radiophonique (FACR).
Note sur la démarche des auteur·rices
À travers l’histoire de Sainte-Marie-sur-Ouche et de ses oies, les réalisateur.ices explorent les dynamiques invisibles d’un village et les tensions sous-jacentes qui le divisent. Derrière un fait divers, à première vue trivial, se cachent des enjeux bien plus complexes.
Les réalisateur.ices s’interrogent sur la manière de rendre compte d’un territoire, non seulement à travers son histoire, mais aussi à travers les relations humaines qu’il façonne. Comment capter l’identité d’un lieu, faite de coutumes partagées, d’anciennes rivalités et de souvenirs collectifs ? Iels cherchent à rendre compte de la subtilité des non-dits, des conflits intergénérationnels et de la manière dont une petite communauté négocie son rapport au changement. Au-delà de la simple coexistence entre villageois.es, cette série explore le territoire comme le reflet d’identités multiples et de luttes silencieuses.
Les réalisateur.ices abordent également le phénomène de la désertification des villages et ses conséquences sur la vie sociale. En mettant en lumière la fermeture progressive des commerces et des lieux de rencontre, iels soulignent l’importance de ces espaces comme vecteurs d’échanges et de discussions au sein des communautés rurales. Iels montrent comment l’érosion des lieux de rencontre contribue à fragiliser le tissu social et à isoler les individus face à la fermeture de ces endroits essentiels à la vie collective.
Issus du secteur de l’éducation permanente, les réalisateur.ices placent l’accessibilité et la libération de la parole au cœur de leur démarche. En choisissant un format de série à épisodes courts, iels s’inscrivent dans une approche inclusive qui permet d’étendre l’écoute à un public large et diversifié.
documentaire sonore en 2 parties de Lucie Thocaven
partie 1: C’était quoi, exactement, cette sensation ? (48mn31) / partie 2: « On arnaque pas les gens avec leur sexe ! »(50mn13)|2024|FR|
« Tu te souviens, toi, d’un moment de ta vie où tu t’es rendu·e compte que tu étais une fille, un garçon ou autre ? »
Lucie se souvient du jour complètement ordinaire où elle s’est rendu·e compte qu’elle était une fille. Pourtant elle n’avait que 6 ans, et il s’en est passé des choses, depuis, dans sa vie. En fait, elle se souvient surtout de la sensation, dans son corps. C’est étrange, non ? Pourquoi c’est resté en elle ? Comment on pourrait la nommer, cette sensation ? Et est-ce que les autres aussi ont ce genre de souvenir lié à leur genre ?
Pour l’aider à trouver des réponses à cette enquête intime, elle convoque l’adolescente qu’elle était. Guidées par les souvenirs d’autres personnes, elles se remémorent, frictionnent leurs visions entre déclics et résistances, déplient des mots, et lentement retracent le chemin d’une prise de conscience.
TW : harcèlement et agression sexuelle
Lucie Thocaven Autrice, réalisatrice et touche-à-tout, Lucie Thocaven vit à Liège. Née dans un coin perdu et croquignolet du sud-ouest de la France, elle a pris ses cliques et ses claques pour aller étudier les arts appliqués, le graphisme multimédia, le cinéma et enfin – son rêve de gamine – le cinéma d’animation à La Cambre à Bruxelles. Elle réalise, dans des techniques variées, des courts métrages ainsi que des commandes visuelles et/ou animées. Son penchant prononcé pour la recherche de complémentarité entre le fond et la forme l’a poussée, en 2020, à se lancer dans l’écriture et la réalisation d’un documentaire sonore. De façon parallèle et réjouissante, elle se forme au jeu clownesque et chante dans une chorale féministe.