home Contactez nous rss feed Accès Membres
La radio de la communauté de l'Université Libre de Bruxelles

Création radiophonique – 13/01/2024 – 15h – Les déjeuneurs du ramadan – Bouchra Ayoub

Comment devient-on musulman·e ? Peut-on cesser de l’être ?

J’ai fait le ramadan. Il y a longtemps. J’ai jeûné pendant quelques années à l’adolescence et puis j’ai pris des distances avec la croyance et la pratique religieuse. Et depuis, j’ai remarqué que le mois de Ramadan est la période de l’année pendant laquelle on me questionne le plus sur mon rapport à la religion et je me retrouve souvent à devoir expliquer, me justifier, me définir : musulmane ? Pas musulmane ? Et chaque année, je dois supporter les regards déçus de certain·es musulman·es mais aussi l’air rassuré et ravi de non musulman·es, soulagé·es de découvrir mon peu de ferveur religieuse.Comment devient-on musulman·e ? Et que fait-on de cet héritage qui nous est proposé ou imposé ? Peut-on s’en affranchir, choisir de ne plus l’être, quand on l’a décidé ?

A l’occasion du mois de Ramadan, je retrouve des membres de ma famille, croyant·es et non-croyant·es, un ami Marocain, un ex-musulman militant et un professeur de religion islamique pour les interroger sur leur rapport à la foi. Qu’ont-iels fait de l’héritage musulman qu’iels ont reçu ?

Crédits :

Réalisation : Bouchra Ayoub
Mixage : Gregor Beck
Montage : Bouchra Ayoub Gregor Beck
Composition musicale : Guillaume Istace
Illustration : Youth Zanna
Production : Across Stickos
Avec le soutien de l’ACSR et du FACR de la Fédération Wallonie-Bruxelles

Création radiophonique – 06/01/2024 – 14h30 – Celleux qui comptent – Delphine Peraya – épisode 1

Celleux qui comptent est une série de podcasts née de la rencontre avec les élèves de comptabilité et bureautique du Collège Roi Baudouin à Schaerbeek.
Ces podcasts sont un instantané de cette jeunesse flamboyante âgée de 17 à 20 ans.
En juin 2023, ils et elles ont pris le micro pour livrer avec générosité autant leurs personnalités et trajectoires de vie, que leurs doutes, rêves et espoirs. Et si les adultes prenaient le temps de leur tendre l’oreille ?
La série se compose de :
– « Tout ce qu’il y a de plus banal »
– « Des messages pour les jours à venir »
–  » Un autre monde »

Création radiophonique – 16/12/2024 – 14h30 – Déshabiller l’Empereur – Louise Kassa

Déshabiller l’Empereur. La porno-dépendance chez les femmes issues de la Gen Z. – Un reportage réalisé, produit et monté par Louise KASSA

Projet : Diplômée en juin 2024 du Master 60 de l’IHECS en Presse et information, j’ai réalisé un reportage audio de 3 épisodes (chacun d’une durée de 15′ à 20′) sur la porno-
dépendance chez les femmes issues de la génération Z pour mon TFE. Le risque de l’assuétude aux contenus pornographiques mainstream ne concerne pas seulement
cette génération. Toutefois, il me paraissait intéressant de placer la focale sur la
« première » génération à avoir grandi avec un accès au numérique de plus en plus facilité.
Enfin, jusqu’à présent, les femmes n’étaient que présentées sous le rôle de partenaires
« courage » de ces hommes totalement piqués par la pornographie « mainstream ». Le but
de ce projet est de leur rendre justice dans leur position de porn-addict à leur tour et de
mettre leur situation en lumière.


Proposition de lancement : « Elena regarde du porno depuis ses 9 ans. Les chiffres de
consommation de sites dits « pour adulte » ne sont pas renseignés pour les jeunes filles
de cet âge-là. Dans l’étude de Médiamétrie commandée par l’ARCOM et publiée en mai
2023, c’est à partir de leurs 12-13 ans que les jeunes françaises apparaissent dans le
décor, avec ce chi]re : pour cette tranche d’âge, ce sont 31% de consommatrices contre
51% de consommateurs.


Aujourd’hui, Elena frôle les 25 ans et se sent en inconfort face à son habitude bien ancrée.
Elle se rend compte que ce n’est plus toujours un plaisir dont elle se délecte, mais un
besoin qu’il faut résoudre pour passer à autre chose. C’est en zonant sur les réseaux
sociaux qu’elle pense avoir trouvé le bon mot pour qualifier son problème, celui qu’elle
continue pourtant de taire auprès de ses proches. Ce mot, c’est celui de porn-addict. On

l’utilise fréquemment pour parler d’un phénomène se rapportant quasi-
systématiquement à un groupe d’hommes. En e]et, toujours selon Médiamétrie, en 2022,

les internautes masculins français étaient 2,5 fois plus nombreux que les femmes à
visiter des sites « pour adulte ». Pour ne rester que sur la plateforme Pornhub, premier site
de contenus pornographiques mondial, la proportion de femmes à visiter la plateforme
passait de 24% en 2015 à 36% en 2023, soit une augmentation de 12 points de
pourcentage en 8 ans. Même si la proportion de femmes à regarder du porno est
croissante, les hommes restent significativement majoritaires. On peut alors suggérer
qu’ils sont proportionnellement plus nombreux à ressentir un problème de dépendance
face aux contenus auxquels ils s’exposent. Les femmes quant à elles, sont souvent
évoquées en tant que « partenaires » de ces hommes dépendants à la pornographie
et trop rarement comme « porn-addicts » à leur tour.


Nous les sortirons de ce rôle le temps de ce podcast en trois volets avec pour fil rouge
l’objectif de mettre le doigt sur un phénomène trop peu abordé et dont on ignore l’ampleur,
celui de la porno-dépendance chez les femmes ayant grandi avec l’installation
d’Internet et son accès toujours plus facilité. « 

Résumé : Pour chaque épisode, plusieurs textures sonores

  • 1er épisode. « Le poids des mots » (12’02’’)
    Avant-propos : définitions des termes de « pornographie », « pornographie
    mainstream », « porno-dépendance » grâce à l’expertise de psychologues /
    sexologues cliniciennes (Cécile Beudot et Aline Wery) et à la participation d’Elodie
    Ledoux (référente pornographie chez O’YES ASBL).
  • 2ème épisode. « Émergences et parcours de la dépendance » (16’44’’)
    • Puzzle de témoignages de 4 jeunes femmes autour de la naissance de la
    dépendance et la manière dont elle a pris de l’ampleur dans leurs vies
    respectives.
    • Questionnement autour du male gaze. Quels décalages crée le visionnage de
    porno qui ne nous concerne pas ? Qui ne nous respecte pas ? Qui n’épouse
    que rarement notre point de vue ? Évocation d’autres types de porno.
  • 3ème épisode. « Effets et Issues possibles » (23’04’’)
    • Effets de la consommation de pornographie (sur la sexualité, la vie sociale et
    affective, et autres éventuelles conséquences)
    • Quelles issues : abstinence ou juste équilibre ?
    • Modèle scientifique de l’addiction : absence de consensus dans la littérature.

Acteurs :
• Intervenantes : Gloria, Justine, Manon et Carla
• Expertise :
o Cécile BEUDOT, psychologue, sexologue et thérapeute de couple
(https://www.sexoclinic.com)
o Aline WERY, psychologue, sexologue, psychothérapeute
(https://www.alinewery.com), docteure en psychologie clinique
( https://scholar.google.com/citations?user=9c5FlzMAAAAJ&hl=fr ;
https://www.alinewery.com)
o Elodie LEDOUX, détachée pédagogique et référente pornographie chez
O’YES Asbl (https://www.oyes.be)
o Taylor KOHUT, docteur en psychologie, chercheur associé à la Western
University et assistant-professeur à l’UCLouvain dans les domaines de la sexualité, la santé, les relations amoureuses et la sexualité

• Voix o: : Louise KASSA (hôte)

• Musique : Stereoclip (avec l’accord de son Label pour une diffusion non-
commerciale).

Création radiophonique – 09/11/2024 – 16h – Aux émois – Réalisation : Colettes !

Encadrées par Camille Husson, Colettes ! prend plaisir à se souvenir de ses premiers émois érotico-sensuels…
On s’écoute, on partage et on divague.
Puis apparaît un « gros mot » : l’amatonormativité…
Et maintenant, comment on fait avec ça ?

Réalisation : Colettes !

Montage : Ccil Michel

Mixage : Sonia Ringoot

Visuel : Hélène Bacquet, avec une broderie d’Olga Mathey

Avec le soutien de la Ligue des familles

Création radiophonique – 25/11/2024 – 14h30 – Lumière rouge sur zone grise (épisode 1) – Marie-Flore Pirmez

Premier volet d’un reportage réalisé par Marie-Flore Pirmez avec le soutien du Fonds pour le journalisme en Fédération Wallonie-Bruxelles.
La décriminalisation du travail du sexe, en mars 2022, et puis les droits accordés aux travailleurs et travailleuses du sexe en mai dernier – chaque fois par le biais d’une loi votée au parlement fédéral – ont-ils réellement changé les choses pour les personnes concernées ? Illustration : Charlotte Costes Leulier.

Épisode 1 : En mars 2022, la Belgique adoptait une réforme majeure de son code pénal sexuel. Réforme qui contenait notamment dans son texte la décriminalisation de la prostitution. Après la Nouvelle-Zélande et trois états australiens, la Belgique est donc le deuxième pays au monde à décriminaliser l’activité. En mai 2024, une nouvelle loi de contrat de travail pour les travailleurs et travailleuses du sexe (TDS) était également adoptée par le Parlement fédéral. Sur papier, ces changements législatifs promettent davantage de droits sociaux pour les TDS, mais sur le terrain, les changements sont encore peu sensibles.

« Pour ne plus taire » de Aude Rabillon – Création radiophonique – 25/11/2024 – 16h

Crédit : Aude Rabillon

Pour ne plus taire est un cycle de trois pièces sonores composé par Aude Rabillon entre 2019 et 2023, suite au mouvement #Metoo. Elle creuse à faire surgir les silences et les non dits autour des injonctions sexistes et des violences sexuelles et patriarcales que l’on incorpore.
S’en faire chambre d’échos, en amplifiant les paroles non entendues et enfouies.
Retourner le geste : faire de ce que nous subissons une force pour avancer, une puissance pour agir. Pour ne plus taire.

A l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination des violences à l’encontre des femmes et minorités de genre, nous avons choisi de diffuser 2 des 3 pièces de ce cyle. Nous vous invitons à découvrir la troisième et les autres travaux de Aude Rabillon par ici : Site / Soundcloud / bandcamp

Pour ne plus taire les jours où
Parole à voix nue et ses résonances, 24min53 – pièce composée pour le disque « Terre de feu », revue Jef Klak, 2021
Première pièce du cycle Pour ne plus taire

L. s’est emparée du dispositif d’écoute et d’enregistrement que lui a tendu Aude Rabillon pour penser, énoncer, l’inceste qu’elle a subi. Elle perce les couches de silences et fait entendre la violence qui se propage en elle, et qui nous est impartie.

je te raconte / le jour où
pour ne plus taire / les jours où
pour tenir haut la tête / enfin

j’enregistre
les traces / dans tes silences
de nos silences / qui restent
dans nos corps / de femmes

pour ne plus taire / les jours où

C’est. Et tu n’entends pas comme c’est
21min28, 2021

Cette seconde pièce du cycle « Pour ne plus taire » est une mise en résonance directe de la première. Elle se fait chambre d’échos. Chambre d’échos de la prise de parole de L., énonçant l’inceste qu’elle a subi, mais aussi de toutes celles qui disent les violences sexuelles et sexistes subies. Les écouter engendrent un puissant mouvement introspectif et une force agissante pour reprendre pouvoir : faire entendre les strates de silences accumulées depuis des décennies, les creuser jusqu’à ce qu’elles percent pour laisser jaillir nos colères enfouies.

Je marche sur des sentiers battus
C’est plein.
Plein de vide et de mots non dits.
C’est là.
Et tu n’entends pas comme c’est.

Création radiophonique – 18/11/2024 – 16h – Les gros bras de Polka – Jennifer Cousin

Les gros bras de Polka est une fiction radiophonique douce et délurée pour les enfants à partir de 5 ans. Adaptée d’un livre d’Émilie Gleason, c’est une invitation à poser un regard valorisant sur nos attributs tordus, à tirer le meilleur de ce qui a l’air d’être une erreur. C’est une aventure sonore foutraque et jubilatoire qui joue avec les mots, leurs sens et leurs sons.

Le récit suit l’histoire de Polka, une petite fille dotée d’une force surhumaine. Avec ses bras énormes, elle est balèze comme un rhinocéros. À l’école, on se moque d’elle, chaque récréation finit en querelle. La directrice de l’école ne veut plus d’elle, et Doudou, la personne préférée de Polka, n’accepte pas ses bouquets de fleurs un peu trop écrabouillés. Polka est triste, frustrée, en colère, découragée… Mais voilà que la Télébison annonce que des castors sont en danger de mort. Une rivière menace de submerger leur village et de les faire disparaitre. Polka a trouvé une mission ! Elle enfourche son vélo- ciraptor et se met en route. En chemin, elle rencontre d’autres personnages pas tout à fait dans la norme : une vieille Josiane incroyable, et une vipère inoffensive qui se donne des airs de boa. Avec ses nouvelles amies, Polka réussit à maitriser la puissance de la rivière grâce à ses gros bras qui deviennent de doux remparts apaisants. Elle sauve le village des castors et surtout, elle apprend à s’accepter.

« Les gros bras de Polka », fiction radiophonique de Jennifer Cousin, d’après le livre d’Émilie Gleason production VOA, 19′, 2024. Une production de Marie Betbèze au sein du collectif VOA Réalisé avec le soutien du Fond d’Aide à la Création Radiophonique de la Fédération Wallonie-Bruxelles, de l’Atelier de Création Sonore Radiophonique, et du Théâtre National Wallonie-Bruxelles. Prises de son : Christophe Flémal et Jennifer Cousin Bruitage : Zoé Suliko Montage : Pierre-Nicolas Blandin Mixage : Roxane Brunet Musique : Jérôme Cousin Avec les voix de Babette Verbeek, Camille Villote, Consolate, Daniela Bisconti, Eline Schumacher, Elizabeth Teirlynck, Haby Kassé, Ilyas Mettioui, Lisa Sallustio, Lucas Meister, Lucile Gautier, Michiel De Maeseneer, les enfants de l’Echappée, ainsi que Jennifer Cousin, Felicitas Jander et Kim Wolgast.

« Previous entries · Next entries »