Je suis Lucile, artiste et musicienne. J’ai entrepris, par cette série d’entretiens d’aller à la rencontre d’autres musiciennes, de toutes esthétiques musicales confondues. J’étais très curieuse d’entendre et de faire entendre leurs parcours, leur processus créatif et comment elles évoluent professionnellement en tant que femmes musiciennes.
Soutiens:
La série de podcast Paroles de musiciennes est un podcast produit par Lucile Beauvais et l’association Elles en ont !
Le projet est soutenu par la Fédération Wallonie Bruxelles dans la cadre de la bourse Un futur pour la culture et est accompagné par l’asbl FACIR (Fédérations des Auteur·rices, Compositeur·rices et Interprètes Réuni.es), dont l’une des missions est d’encourager un secteur musical plus inclusif.
Crédits:
Réalisation, montage, mixage, voix off et habillage sonore : Lucile Beauvais
Identité visuelle : Stéphanie Cornil
Note d’intention:
Le départ de ce projet est le constat d’un déséquilibre important dans la représentation des hommes et des femmes dans le secteur musical. On trouve en effet moins de femmes sur scène, dans les métiers techniques, d’accompagnement ou occupant des postes à haute responsabilité.
Étant moi-même musicienne, je vis cette difficulté sur le terrain. Être une artiste féminine aujourd’hui relève d’un engagement social et politique, dans la mesure où cette ambition s’inscrit dans une lutte vers un meilleur équilibre de la représentation des genres.
Au fil de mon parcours, j’ai constaté que les musiciennes avaient une parole à partager, leur précieuse expérience à transmettre. Un don pour les générations actuelles et futures, pour que fleurissent des modèles féminins positifs, références nécessaires pour donner confiance à de jeunes artistes en développement.
Pour cela, j’ai entrepris un travail de recherche visant à aller à la rencontre de femmes musiciennes pour saisir leurs témoignages et visibiliser un matrimoine musical.
Historiquement, l’art de la rhétorique était un privilège masculin. L’expression orale dans l’espace public fut par conséquent une qualité culturellement attribuée à l’homme, symbolisant virilité et pouvoir.
Donner à entendre la parole des femmes me semble aujourd’hui une initiative à encourager, afin que celles-ci retrouvent leur place dans l’espace public, et pour qu’elles prennent pleinement part aux débats d’idées en tant qu’artistes et citoyennes.
Par ailleurs, il est triste de constater que l’Histoire a évincé de nombreuses artistes, que certaines personnes tentent aujourd’hui de tirer de l’oubli. Mon projet s’inscrit donc dans cette volonté de réhabiliter et d’enrichir un matrimoine qui serait vivant et pérenne.
Planning des diffusions
Date
Heure
Nom
07/10/2024
15h
Paroles de musiciennes (Lucile Beauvais) 1 : Clemix
14/10/2024
15h
Paroles de musiciennes (Lucile Beauvais) 2 : Cécile Gonay
21/10/2024
15h
Paroles de musiciennes (Lucile Beauvais) 3 : Renata Kambarova
28/10/2024
15h
Paroles de musiciennes (Lucile Beauvais) 4 : Aurélie Poppins
04/11/2024
15h
Paroles de musiciennes (Lucile Beauvais) 5 : Géraldine Cozier
09/12/2024
15h
Paroles de musiciennes (Lucile Beauvais) 6 : Grażyna Bienkowski
Dans les ruelles tranquilles d’un petit village, une colonie d’animaux sauvages coexiste depuis des générations avec les villageois·es. Lorsque une pétition anonyme surgit pour bannir ces créatures de leur habitat, les tensions montent et réveillent de vieilles querelles.
Crédits
Production : Comme un Lundi asbl. Réalisation : Nastassja Rico et Noé Béal. Montage : Roxanne Brunet. Mixage : Bastien Hidalgo Ruiz. Musique : Nola Sound (Virgile Guillaud et Simon Djurado). Graphisme : Dali la Grasse. Accompagné.es par l’Atelier de Création Sonore et Radiophonique (acsr). Soutenu.es par la Fédération Wallonie-Bruxelles et le Fonds d’Aide à la Création Sonore Radiophonique (FACR).
Note sur la démarche des auteur·rices
À travers l’histoire de Sainte-Marie-sur-Ouche et de ses oies, les réalisateur.ices explorent les dynamiques invisibles d’un village et les tensions sous-jacentes qui le divisent. Derrière un fait divers, à première vue trivial, se cachent des enjeux bien plus complexes.
Les réalisateur.ices s’interrogent sur la manière de rendre compte d’un territoire, non seulement à travers son histoire, mais aussi à travers les relations humaines qu’il façonne. Comment capter l’identité d’un lieu, faite de coutumes partagées, d’anciennes rivalités et de souvenirs collectifs ? Iels cherchent à rendre compte de la subtilité des non-dits, des conflits intergénérationnels et de la manière dont une petite communauté négocie son rapport au changement. Au-delà de la simple coexistence entre villageois.es, cette série explore le territoire comme le reflet d’identités multiples et de luttes silencieuses.
Les réalisateur.ices abordent également le phénomène de la désertification des villages et ses conséquences sur la vie sociale. En mettant en lumière la fermeture progressive des commerces et des lieux de rencontre, iels soulignent l’importance de ces espaces comme vecteurs d’échanges et de discussions au sein des communautés rurales. Iels montrent comment l’érosion des lieux de rencontre contribue à fragiliser le tissu social et à isoler les individus face à la fermeture de ces endroits essentiels à la vie collective.
Issus du secteur de l’éducation permanente, les réalisateur.ices placent l’accessibilité et la libération de la parole au cœur de leur démarche. En choisissant un format de série à épisodes courts, iels s’inscrivent dans une approche inclusive qui permet d’étendre l’écoute à un public large et diversifié.
documentaire sonore en 2 parties de Lucie Thocaven
partie 1: C’était quoi, exactement, cette sensation ? (48mn31) / partie 2: « On arnaque pas les gens avec leur sexe ! »(50mn13)|2024|FR|
« Tu te souviens, toi, d’un moment de ta vie où tu t’es rendu·e compte que tu étais une fille, un garçon ou autre ? »
Lucie se souvient du jour complètement ordinaire où elle s’est rendu·e compte qu’elle était une fille. Pourtant elle n’avait que 6 ans, et il s’en est passé des choses, depuis, dans sa vie. En fait, elle se souvient surtout de la sensation, dans son corps. C’est étrange, non ? Pourquoi c’est resté en elle ? Comment on pourrait la nommer, cette sensation ? Et est-ce que les autres aussi ont ce genre de souvenir lié à leur genre ?
Pour l’aider à trouver des réponses à cette enquête intime, elle convoque l’adolescente qu’elle était. Guidées par les souvenirs d’autres personnes, elles se remémorent, frictionnent leurs visions entre déclics et résistances, déplient des mots, et lentement retracent le chemin d’une prise de conscience.
TW : harcèlement et agression sexuelle
Lucie Thocaven Autrice, réalisatrice et touche-à-tout, Lucie Thocaven vit à Liège. Née dans un coin perdu et croquignolet du sud-ouest de la France, elle a pris ses cliques et ses claques pour aller étudier les arts appliqués, le graphisme multimédia, le cinéma et enfin – son rêve de gamine – le cinéma d’animation à La Cambre à Bruxelles. Elle réalise, dans des techniques variées, des courts métrages ainsi que des commandes visuelles et/ou animées. Son penchant prononcé pour la recherche de complémentarité entre le fond et la forme l’a poussée, en 2020, à se lancer dans l’écriture et la réalisation d’un documentaire sonore. De façon parallèle et réjouissante, elle se forme au jeu clownesque et chante dans une chorale féministe.
Celles de Khalid, Linda et Barbara, qui ont vécu dans la rue ou en centre d’accueil. Et celles de Sandrine, Zazou et Pablo qui ont choisi de travailler dans des associations d’aide aux personnes sans-chez-soi.
Leurs textes, rédigés lors d’ateliers d’écriture collectifs, esquissent des ambiances de rue, évoquent l’errance et l’indignation mais aussi des rencontres déterminantes et des chemins de reconstruction. Le violon ponctue et tisse des liens entre les six trajectoires entremêlées.
Réalisation Jeanne Garbasi Kranich Gaëtane Mangez
Montage Jeanne Garbasi Kranich
Avec les voix de : Linda, Zazou, Khalid, Pablo, Barbara, Lily, Claire-Marie, Gaëlle, Sandrine
Au violon : Céline Bodson
Prise de son : Jeanne Garbasi Kranich et Victor Crestani
Au milieu d’un été caniculaire, Clovis quitte sa campagne italienne pour rejoindre la base scientifique de Ny Ålesund, au Svalbard. Il y retrouve son ami Ugo, glaciologue, et son équipe qui étudie l’instabilité des glaciers Arctiques.
Clovis tend son micro et Ugo installe ses instruments, et ensemble ils cherchent, sous 350 mètres de glace, les murmures des glaciers. Entre fractures, grondements et silences, ce voyage sonore nous transporte là où naît la science, où la réalité se fissure et où la voix se fait musique.
Réalisation : Clovis Tisserand, Ugo Nanni et Amelia Nanni
Mixage : Jeanne Debarsy
Prise de son : Clovis Tisserand
Composition musicale : Pak Yan Lau et Giovanni Di Domenico
Production
Halolalune Production
Avec le soutien de
ACSR
FACR de la Fédération Wallonie-Bruxelles
La Bourse ‘Enjeux de demain’ SCAM et Orange Belgium