Le magazine de Kika était consacré au Festival de cinéma En ville!, en compagnie de sa directrice artistique Pauline David et de la réalisatrice Marion Guillard.
Playlist : Zeyne – Ma Bansak Aïta Mon Amour – L’Hedawiyet Ann O’aro – Kap Kap Camille Valençon – Extrait de la pièce « Reprendre Pied » (fwb, fr) Karen y Los Remedios – Silencio Morgan – La Louve (fr)
Hypercabane is a collective project airing monthly on Radio Campus Bruxelles. Our research explores the plastic forms of sound and radio, the potential of the voice and the distortion of reality. Each month, we collaborate with guest artists on live experiments guided by creative protocols, challenging notions of the linearity of time and space, while travelling through a sound-designed universe with a dreamlike, retro-fantasy aesthetic.
In the manner of a cut-up, the recordings of these live broadcasts become the raw material for the editing and pasting process that we carry out alongside our work on the broadcasts themselves. As we celebrate the third anniversary of the project, we’ve delved deep into our archives to blend our earliest and most recent shows into a brand new journey.
With the voices of : Flavia, Maxime, Djeline, Paolo, Valentin, Jules, Eugène, Maria, Carla, Marie, Zélie, Mia, Eline, Elisa, Inès, Lilith, Ian, Orlane, Mathilde
With samples from : Allergène – FunkyPastaBox Irreversible Entanglements – Our Land Back Mark Seibert – Conquests Of Camelot OST
Notre invitée était Roxane Ca’Zorzi pour parler de sa pièce radiophonique « J’ai tant rêvé de toi », d’amour, de poésie, de noirceur et de phosphorescence.
Et nous avons aussi écouté : Silvana Estrada – Marchita PJ Harvey – This Mess We’re In (feat. Thom York) Evi Vine – Colours of the Night La Complainte de Fantomas – version de Tonio Gémène & Kurt Weil (fr) Antonin De Bemels – J’ai tant rêvé de toi B.O. – Artrose Phosphorescence (fwb) Antonin De Bemels – J’ai tant rêvé de toi B.O. – Grotte Enchantée (fwb) ANOHNI & The Johnsons – The Lake (Edgar Allan Poe) Geneva Jacuzzi – The Walk (The Cure cover)
A Bruxelles, en 2024, Ondine écrit à Robert Desnos, ce poète dont elle a l’impression que les mots sont ancrés en elle. Elle adresse sa lettre au courrier des auditeur.trices de l’ émission radio où il analyse les rêves, en 1938. Dans un monde qui lui fait peur, c’est à son poète qu’elle demande un refuge face à la grande noirceur.
Un siècle plus tôt, à Paris, Robert Desnos s’abandonne, en compagnie des surréalistes, à des sommeils hypnotiques lors desquels il énonce poésies et prophéties. Peu à peu, les temps changent, chargés d’angoisse. Le poète semble ressentir la présence d’une apparition, d’une voix venue de loin.
Une narratrice immortelle nous raconte cette rencontre improbable.
Une fiction radiophonique écrite et réalisée par Roxane Ca’Zorzi, produite par De Capes et de Mots. Avec le soutien du FACR et de l’ACSR.
Montage : Deborah Benarrosch Marrainage et assistante réalisation : Carine Demange Bruitage : Céline Bernard Assistante bruitage : Fanny Roy Prise de son : Aurélien Lebourg Assistante Prise de son : Sara Pennetier Mixage : Yvan Hanon Musique : Antonin De Bemels (piano, groovebox et autres instruments). Avec la participation de Olivier Taskin (batterie et piano), David Christophe (basse), Philippe Van Bellinghen (violoncelle) et Julie Nayer (piano). Illustration : Juliette Pons Avec Monique Michel (la narratrice), Pietro Pizzutti (Desnos), Roxane Ca’Zorzi (Ondine), Julie Boitte (la radio)
Et les voix de : Benjamin Piron (le client de la librairie), Michel Verbeek (le libraire), Fanny Roy (la danseuse de tango), Manu Deloel (le ministre de la guerre), Aurélien Lebourg (le présentateur radio), Ludwine Deblon (l’animatrice de la clef des songes), Patrick Taliercio (André Breton), Christine Andrien (institutrice et rieuse à gorge déployée), Deborah Benarrosch (complainte rose noire), Philippe Kohn (soldat nazi), Carine Demange (Claude Cahun), Micòl Ca’Zorzi (Maya Deren),Melissa Rozinska (serveuse), Louise Pinchart, Julien Dombrecht, Leah Goldenberg, Hugo Littow, Chloé Payen (le chœur Fantomas du petit matin), Jean-François Henrion (le garçon de café), Stéphane Pastor (le collègue de la clef des songes), Axel Coméliau, Sara Pennetier, Carmelo Iannuzzo, Camille Valençon, Valentine Schoonbrodt, Arnaud Huard, Luca Fiorillo, Pierre-Etienne Houelleu ( les habitué.es du café)
Remerciements :
Merci au Studio Philophon, au Studio Le trèfle, à Radio Campus, à l’ACSR et à Smala Cinéma pour avoir accueilli cette création lors de ses phases d’enregistrement et montage. Merci à François De Troyer pour m’avoir offert, il y a longtemps, ce recueil de Desnos, trésor de sa bouquinerie. Merci à Marie-Claire Dumas et à ses encouragements constants. Avec un immense merci à l’équipe merveilleuse qui a permis de faire éclore ce projet dans la douceur de la phosphorescence, aux ami.es de Robert Desnos et à Carmelo Iannuzzo. A tous.tes ceux et celles que j’aime, humain.es et non humain.es. A tous les rendez-vous.
Comment devient-on musulman·e ? Peut-on cesser de l’être ?
J’ai fait le ramadan. Il y a longtemps. J’ai jeûné pendant quelques années à l’adolescence et puis j’ai pris des distances avec la croyance et la pratique religieuse. Et depuis, j’ai remarqué que le mois de Ramadan est la période de l’année pendant laquelle on me questionne le plus sur mon rapport à la religion et je me retrouve souvent à devoir expliquer, me justifier, me définir : musulmane ? Pas musulmane ? Et chaque année, je dois supporter les regards déçus de certain·es musulman·es mais aussi l’air rassuré et ravi de non musulman·es, soulagé·es de découvrir mon peu de ferveur religieuse.Comment devient-on musulman·e ? Et que fait-on de cet héritage qui nous est proposé ou imposé ? Peut-on s’en affranchir, choisir de ne plus l’être, quand on l’a décidé ?
A l’occasion du mois de Ramadan, je retrouve des membres de ma famille, croyant·es et non-croyant·es, un ami Marocain, un ex-musulman militant et un professeur de religion islamique pour les interroger sur leur rapport à la foi. Qu’ont-iels fait de l’héritage musulman qu’iels ont reçu ?
Crédits :
Réalisation : Bouchra Ayoub Mixage : Gregor Beck Montage : Bouchra Ayoub Gregor Beck Composition musicale : Guillaume Istace Illustration : Youth Zanna Production : Across Stickos Avec le soutien de l’ACSR et du FACR de la Fédération Wallonie-Bruxelles
Celleux qui comptent est une série de podcasts née de la rencontre avec les élèves de comptabilité et bureautique du Collège Roi Baudouin à Schaerbeek. Ces podcasts sont un instantané de cette jeunesse flamboyante âgée de 17 à 20 ans. En juin 2023, ils et elles ont pris le micro pour livrer avec générosité autant leurs personnalités et trajectoires de vie, que leurs doutes, rêves et espoirs. Et si les adultes prenaient le temps de leur tendre l’oreille ? La série se compose de : – « Tout ce qu’il y a de plus banal » – « Des messages pour les jours à venir » – » Un autre monde »
Déshabiller l’Empereur. La porno-dépendance chez les femmes issues de la Gen Z. – Un reportage réalisé, produit et monté par Louise KASSA
Projet : Diplômée en juin 2024 du Master 60 de l’IHECS en Presse et information, j’ai réalisé un reportage audio de 3 épisodes (chacun d’une durée de 15′ à 20′) sur la porno- dépendance chez les femmes issues de la génération Z pour mon TFE. Le risque de l’assuétude aux contenus pornographiques mainstream ne concerne pas seulement cette génération. Toutefois, il me paraissait intéressant de placer la focale sur la « première » génération à avoir grandi avec un accès au numérique de plus en plus facilité. Enfin, jusqu’à présent, les femmes n’étaient que présentées sous le rôle de partenaires « courage » de ces hommes totalement piqués par la pornographie « mainstream ». Le but de ce projet est de leur rendre justice dans leur position de porn-addict à leur tour et de mettre leur situation en lumière.
Proposition de lancement : « Elena regarde du porno depuis ses 9 ans. Les chiffres de consommation de sites dits « pour adulte » ne sont pas renseignés pour les jeunes filles de cet âge-là. Dans l’étude de Médiamétrie commandée par l’ARCOM et publiée en mai 2023, c’est à partir de leurs 12-13 ans que les jeunes françaises apparaissent dans le décor, avec ce chi]re : pour cette tranche d’âge, ce sont 31% de consommatrices contre 51% de consommateurs.
Aujourd’hui, Elena frôle les 25 ans et se sent en inconfort face à son habitude bien ancrée. Elle se rend compte que ce n’est plus toujours un plaisir dont elle se délecte, mais un besoin qu’il faut résoudre pour passer à autre chose. C’est en zonant sur les réseaux sociaux qu’elle pense avoir trouvé le bon mot pour qualifier son problème, celui qu’elle continue pourtant de taire auprès de ses proches. Ce mot, c’est celui de porn-addict. On
l’utilise fréquemment pour parler d’un phénomène se rapportant quasi- systématiquement à un groupe d’hommes. En e]et, toujours selon Médiamétrie, en 2022,
les internautes masculins français étaient 2,5 fois plus nombreux que les femmes à visiter des sites « pour adulte ». Pour ne rester que sur la plateforme Pornhub, premier site de contenus pornographiques mondial, la proportion de femmes à visiter la plateforme passait de 24% en 2015 à 36% en 2023, soit une augmentation de 12 points de pourcentage en 8 ans. Même si la proportion de femmes à regarder du porno est croissante, les hommes restent significativement majoritaires. On peut alors suggérer qu’ils sont proportionnellement plus nombreux à ressentir un problème de dépendance face aux contenus auxquels ils s’exposent. Les femmes quant à elles, sont souvent évoquées en tant que « partenaires » de ces hommes dépendants à la pornographie et trop rarement comme « porn-addicts » à leur tour.
Nous les sortirons de ce rôle le temps de ce podcast en trois volets avec pour fil rouge l’objectif de mettre le doigt sur un phénomène trop peu abordé et dont on ignore l’ampleur, celui de la porno-dépendance chez les femmes ayant grandi avec l’installation d’Internet et son accès toujours plus facilité. «
Résumé : Pour chaque épisode, plusieurs textures sonores
1er épisode. « Le poids des mots » (12’02’’) Avant-propos : définitions des termes de « pornographie », « pornographie mainstream », « porno-dépendance » grâce à l’expertise de psychologues / sexologues cliniciennes (Cécile Beudot et Aline Wery) et à la participation d’Elodie Ledoux (référente pornographie chez O’YES ASBL).
2ème épisode. « Émergences et parcours de la dépendance » (16’44’’) • Puzzle de témoignages de 4 jeunes femmes autour de la naissance de la dépendance et la manière dont elle a pris de l’ampleur dans leurs vies respectives. • Questionnement autour du male gaze. Quels décalages crée le visionnage de porno qui ne nous concerne pas ? Qui ne nous respecte pas ? Qui n’épouse que rarement notre point de vue ? Évocation d’autres types de porno.
3ème épisode. « Effets et Issues possibles » (23’04’’) • Effets de la consommation de pornographie (sur la sexualité, la vie sociale et affective, et autres éventuelles conséquences) • Quelles issues : abstinence ou juste équilibre ? • Modèle scientifique de l’addiction : absence de consensus dans la littérature.
Acteurs : • Intervenantes : Gloria, Justine, Manon et Carla • Expertise : o Cécile BEUDOT, psychologue, sexologue et thérapeute de couple (https://www.sexoclinic.com) o Aline WERY, psychologue, sexologue, psychothérapeute (https://www.alinewery.com), docteure en psychologie clinique ( https://scholar.google.com/citations?user=9c5FlzMAAAAJ&hl=fr ; https://www.alinewery.com) o Elodie LEDOUX, détachée pédagogique et référente pornographie chez O’YES Asbl (https://www.oyes.be) o Taylor KOHUT, docteur en psychologie, chercheur associé à la Western University et assistant-professeur à l’UCLouvain dans les domaines de la sexualité, la santé, les relations amoureuses et la sexualité
• Voix o: : Louise KASSA (hôte)
• Musique : Stereoclip (avec l’accord de son Label pour une diffusion non- commerciale).