Le 18 octobre, Sublyme Diagonal sortira un nouvel album intitulé “Mode Demo” sur le label bruxellois Thin Consolation.
En essayant de résister aux définitions faciles, les créations musicales de Sublyme Diagonal sont le résultat d’une évolution qui lui a permis d’accumuler des inventions personnelles et des bifurcations. Bien qu’il se revendique aujourd’hui encore de l’héritage de la techno, il s’en est éloigné progressivement pour inventer sa propre voie. Ses productions prennent soin d’éviter les impératifs et les conventions de genre, les constructions linéaires au 4/4 inéluctable, les sons électroniques rebattus.
Plus proche d’une musique électronique “d’avant”, entre l’exotisme futuriste de la Fourth World Music et le bricolage visionnaire de Cluster, elle se déroule autour de structures, de mélodiques ouvertes, de cellules autonomes. La musique de Sublyme Diagonal est régie par une série de contraintes, comme la volonté d’utiliser un set-up limité, miniaturisé, qui puisse tenir dans un sac à dos, ou celle de jouer sans laptop, sans écran. Pour lui, l’objectif est avant tout le live, durant lequel les morceaux sont réexaminés, remontés et recombinés selon le lieu et les circonstances.
Happy Hours Market est un nouveau réseau de distribution avec dont l’idée est d’éviter que les invendus des supermarchés ne finissent à la poubelle. Objectif : diminuer le gaspillage alimentaire. Tous les jours, les produits récupérés sont disponibles à moitié prix sur l’App dédiée et le site web. Des camions jaunes sont utilisés comme points de collecte des commandes dans plusieurs coins de la ville dont ici au Solbosch.
Aurélien Marino a étudié ici à l’ULB à la Solvay Brussels school ; comment est né ce projet ? Cet ingénieur de gestion nous l’explique aujourd’hui dans Europolis.
Laurence Rosier est professeur de linguistique, d’analyse du discours et de didactique à l’ULB. On la reçoit pour un roman Cohabitation L’égale à 180° éditions. On jettera aussi un œil sur un ouvrage collectif qu’elle a dirigé sur le rapport entre le numérique, les discours féministes et leurs circulation e.a. sur internet avec un numéro de la revue Sextant baptisé La Toile et les femmes aux Editions de l’ULB.