Inévitable.
Oh , fans des nouvelles hybrides, la vénération que j’ai pour MIHARU KOSHI n’est plus un secret pour aucun d’entre vous.
A la fin des années 70, MIHARU signera un premier contrat avec un producteur bien décidé à la transformer en éphémère diva J-pop, crème de hit parade. Pourtant , rapidement, elle se rendra compte que ,forte de sa formation classique et de ses tentations d’expérimentations électroniques, cette première incursion sur le territoire discographique ne la satisfait pas. De plus, elle veut faire valoir son propre univers musical et non être une poupée emprisonnée dans la course aux hits ! Deux rencontres importantes vont l’aider à se sortir de ce premier pas malheureux dont elle renie discrètement les disques désormais . Haruomi Hosono, de Yellow Magic Orchestra avec lequel elle développera une complicité musicale qui perdure encore de nos jours, lui propose de rejoindre l’écurie de YEN records, sous label de ALFA dirigé par Hosono et Takahashi et dévolu à la technopop et à la techno-coyo. Là , MIHARU débute sa mutation en égérie new wave et technopop et s’en vient en Belgique afin de travailler avec le trio TELEX. Résultat , son premier album personnel : TUTU et deux petit hits européens : « petit paradis » et « l’amour toujours » repris avec TELEX. Et aussi , à cette époque, ma rencontre avec la délicieuse MIHARU.
Depuis, elle continue à enregistrer des albums, changeant assez souvent de label, en y fusionnant ses amours et ses références : Satie, la techno, Fauré, le symbolisme belge, la techno-coyo, le cabaret, la bonne vieille chanson rive gauche, les programmations électroniques de KOJI UENO, sa technique de chant instantanément reconnaissable et son art du tintinabuli électronique.
Elle continue à collaborer avec Hosono, entre autre pour le projet SWING SLOW, se retrouve embarquée dans les tentatives ambient de BILL LASWELL, ou joue la vocaliste de luxe sur les albums de Jun Miyake.
L’année passée, MIHARU KOSHI nous a fait la merveilleuse surprise de revenir avec un superbe album : Le Judas, où elle prouve avec toute légèreté , qu’elle est loin d’avoir dit son dernier mot.
Praise to MIHARU KOSHI, musicienne que j’admire depuis une trentaine d’années pour son travail , son intégrité et aussi la force de s’être imposée sur un territoire assez machiste en tant que compositrice, chanteuse, parolière, productrice de talent, etc……..
Ce soir , les nouvelles hybrides vous proposent avant une surprise nocturne en rapport avec les 20 ans de l’émission, de passer une nuit de kokoro avec la sublime MIHARU.
Plus tard, playlist détaillée et complète du programme .
Proposé par DEREK SEIN
Contact : hvalmitdereksein
@yahoo.fr
MY MESSAGE IS LOVE.