Mai 68, raconté par les objets ; un ouvrage collectif « made in » ULB et édité chez couleurs livres.
Cinquante ans plus tard, On a l’impression que le souvenir de mai 68 a du mal à s’imposer, que les commémorations ne font plus tellement de vagues et que les célébrations ont du mal à trouver de l’écho. Pourtant, ces dernières années, il y a eu des mouvements de contestations ; les indignés, les nuits debout…. Des mobilisations sociales de jeunes….
Mais peut-on vraiment y voir un héritage de la contestation de mai 68 ? Que reste-t-il aujourd’hui d’un des événements les plus symboliques de la seconde moitié du XXe siècle ?
A-t-on pu changer le monde, vivre sans temps mort , jouir sans entraves ? Y a-t-il toujours du sable sous les pavés?
Il nous reste des chansons et des mots d’ordre, des slogans et des symboles, matérialisés par des objets.
Derrière eux se cachent des contenus politiques et des réalités sociales dont il est important de retracer l’histoire et de comprendre la signification.
C’est le projet de cet ouvrage qui propose au lecteur de se mettre dans la peau des hommes et des femmes qui ont vécu 68 en Belgique, en se saisissant de 41 objets indispensables à ce voyage dans le temps.
Invitée d’Europolis aujourd’hui : Cécile Vanderpelen-Diagre, prof d’Histoire du christianisme, du corps et directrice du Centre interdisciplinaire d’études des religions et de la laïcité (CIERL) et une des cheville ouvrière de ce livre.