en rediffusion ce mercredi 8 janvier à 09h00
• Une nouvelle science se développe, la « Météo de l’espace », qui
étudie les perturbations apportées à l’écosystème Terre par l’activité
primesautière du Soleil — à ne pas confondre avec la « météo spatiale »,
c’est-à-dire les prévisions de la météo terrestre par les satellites
d’observation.
Notre étoile a des éruptions, elle émet des bouffées de rayonnements X
et gammas, des particules chargées et des nuages de gaz qui produisent
les aurores, qui peuvent avoir des conséquences dommageables sur les
communications hertziennes et les systèmes satellitaires, qui peuvent
créeer des courants induits dans les réseaux électriques (avec risque de
black out), qui peuvent menacer la vie des astronautes en orbite.
Il faut donc surveiller le soleil (ce que fait notamment le « satellite »
SOHO), et prévenir les conséquences des éruptions.
La Belgique est pionnière dans ces recherches. Une conférence
internationale co-organisée par l’IRM et l’ESA s’est tenue récemment à
Anvers pour faire le point à ce propos.
• En marge de cette réunion, la définition actuelle de la « météorologie de
l’espace » a été traduite en un maximum de langues parlées sur la Terre.
Elles figurent sur le « Mur de la Paix » , symbole édifié à cette occasion.
Il en ressort qu’au-delà de nos identités nationales ou culturelles, nous
partageons tous le fait d’être des Terriens.
Ronald VAN der LINDEN, physicien solaire (KULeuven) et directeur
général de l’Observatoire Royal de Belgique, à Uccle.