Ghalia Benali & Bert Cornelis – Bharat (fwb) E M E L – Libertà Souad Massi – Raoui Leyla McCalla – Money is King Kamuran Akkor – Aşk Eski Bir Yalan Kaloune, Souleance feat. Papatef – Koul Dan Mon Do (Poirier remix) Holly G feat. Arendi – Je l’ai vu (fr) Meryl, Yozo, Natoxie – Yozo Aleighcia Scott – Do You Nwando Ebizie – The Swan Ariel Zetina feat. Cae Monãe – Have You Ever Eartheater – High Tide (Doss remix)
Cette semaine, des étudiants en 3ème bachelier en Information et Communication ont réalisé ce programme autour de la question de la crise de la démocratie.
Aux commandes, Coralie Lorge, Damien Petit, Naomi Rumang Mwenda, Pauline Swinnen, Victoria Lievens et Emilie Impatient.
La reconnaissance faciale, on a souvent l’impression qu’elle appartient à un monde de science-fiction ou que c’est un outil très performant utilisé par des dictatures lointaines, comme la Chine, par exemple. Pourtant, cette technologie biométrique s’installe petit à petit dans les pays européens.
Dans ce premier épisode, on se demande comment fonctionne la reconnaissance faciale et si Bruxelles possède déjà l’infrastructure pour s’en équiper?
Avec les interventions d’Emmanuelle Hardy et Rémy Farge, juriste et formateur à la Ligue des droits humains. Avec Corentin Debailleul, chercheur en géographie urbaine à l’ULB et Catherine Forget, avocate et assistante à Saint-Louis.
Les autres deux épisodes évoqueront les dérives de la reconnaissance faciale (2ème épisode) avec Franck Dumortier et Rosamunde Van Brakel, toustes deux chercheur·euses à la VUB ainsi que Chloé Bérthélemy d’EDRI, l’European Digital Rights. Le troisième épisode nous donnera des raisons d’espérer: ensemble, nous pouvons faire la différence!
« Tenir le fil, casser le fil » part d’un désir naïf d’interroger les mères et les maternités. Au départ, cette interrogation a pris la forme d’une collecte de récits. Huit femmes ont accepté de parler de mères, qu’il s’agisse de leur(s) propre(s) mère(s) ou d’elles en tant que mères, parfois les deux en même temps.
Huit voix contant huit histoires qui dialoguent, s’engueulent, s’ignorent ou se répondent. Huit histoires particulières, effilochées et inachevées, qu’une syntaxe – la grammaire du montage – tente d’articuler.
«Tenir le fil, casser le fil » parle donc des mères et des maternités, heureuses ou malheureuses, lumineuses ou sombres, évidentes ou difficiles. Elle parle d’héritage, de souffrance mais aussi de puissance, de transmission, d’assignation de genre, de libre arbitre et de confusion. Huit femmes en décousent avec la mère, la leur, les autres, elles-mêmes. Autour d’une table de cuisine et d’une tasse de café fumante, elles causent des grands thèmes qui chipotent l’humanité depuis la nuit des temps : le bien, le mal, le destin, la fatalité, la liberté, l’amour, la haine, le pardon, le regret, le courage, la peur. La vie et la mort.
La création sonore « Tenir le fil, casser le fil » comprend 9 épisodes d’environ 30’.
Thèmes
Recevoir la vie, donner la mort Où l’on parlera de la vie et de la mort. De la mort comme cadeau et de la vie comme poison. Et vice-versa. Du mal de vivre et du mal d’aimer. Des petites filles qui résistent et des mères qui tombent. De ce qui reste, après.
Ouvrir au monde, s’ouvrir au monde Où il sera question de mères au pluriel. De changements et de voyages. De pères singuliers. D’asphyxie et d’amour. Du monde et des familles.
De liberté et de transformation. De ce que l’on reçoit et de ce que l’on donne. Avec Barbara, Isabelle, Claire, Marianne et Sandrine. L’univers musical a été choisi/inspiré par Barbara : Aguas de Março pour le générique, Txaï de Milton Nascimento, Como nossos pais d’Elis Regina
Déconstruire, construire, choisir Où il sera question de victimes et de bourreaux. D’excuses et de pardon. De dilemmes et de choix. Du droit au bonheur et du bonheur volé. De fatalité, de normalité, d’injustice. De libre-arbitre. De puissance. Avec Marie-Christine, Sandrine et Marianne. L’univers musical a été choisi/inspiré par Marie-Christine : Michèle Tor pour le générique, Rehab d’Amy Winehouse pour la fin.
Tisser les fils Où il sera question des réseaux que l’on tresse. De villages et de familles et de solitude. Des liens choisis et des liens subis. Des liens qui se tendent ou se distendent. De ce qui permet de tisser. De celle qui tisse. Avec Isabelle, Barbara, Claire et Angélique. L’univers musical a été choisi/inspiré par Isabelle : le Carnaval des animaux de Saint-Saëns pour le générique, le concerto pour clarinette de Mozart pour la fin.
Lire le passé, dire les histoires Où il sera question de connaître et reconnaître. D’omissions et de silences. Des bribes que l’on reconstitue. De la guerre et des blessures. Des remèdes illusoires. Du passé enfoui. De l’histoire comme une bougie déposée dans le noir. Avec Marianne, Claire, Sandrine, Madeleine et Barbara. L’univers musical a été choisi ou inspiré par Marianne : Ay Carmela pour le générique, Barro tal vez de Conde y Paulo pour la fin.
Casser le fil Où il sera question d’obscurité, de confusion, de honte et de colère. De mères perdues et défaillantes. De mères folles. De cercles vicieux. Des faiblesses et des forces. Du non qui ferme la porte, rompt les amarres et libère. Avec Sandrine, Chris, Madeleine et Marianne. L’univers musical a été inspiré par Sandrine (encore dans l’air, peut-être Piaf pour le générique, God Bless The Child de Billie Holiday pour la fin).
Matrices, miroirs et modèles : Assignée à domicile Où il sera question du désir du père et du corps de la mère. De beauté et de douleur. D’attachement et de distinction. De prise et de fuite. De répétition, de solitude, d’émiettement. De fatigue. D’injustice et de révolte. Avec Claire, Chris, Isabelle, Angélique et Barbara. L’univers musical a été choisi/inspiré par Claire : Bohemian Rhapsody pour le générique, Une sorcière comme les autres d’Anne Sylvestre pour la fin.
Matrices, miroirs et modèles : Le temps et l’image Où il sera question de livres. Du temps qui manque et des moments qui comptent. Des rôles à tenir, des modèles à suivre, des valeurs à transmettre. De normalité et de légèreté. De lourdeur. De déception et d’acceptation. Avec Claire, Isabelle, Barbara, Sandrine et Marianne. L’univers musical a été choisi/inspiré par Claire : Bohemian Rhapsody pour le générique, Peer Gynt (la mort d’Ase) pour la fin.
Hériter. Transmettre. Tenir le fil Où il sera question de mères et de grands-mères. De femmes fortes et pas si fortes. De confiance et de résilience. D’histoires et de matrimoine. Des ressemblances et des projections. Des héritages reçus, subis, assumés ou rejetés. De filiation. Avec Madeleine, Barbara, Isabelle, Claire et Sandrine. L’univers musical a été choisi/inspiré par Madeleine : les filles du bord de mer d’Arno/Adamo pour le générique, Gracias a la vida par Joan Baez et Mercedes Sosa pour la fin.
Fiche technique : Réalisation et montage : Nadine Janssens Mixage et habillage musical : Jean-Jacques Nyssen Production : D’une certaine gaité asbl