Avec Mise au Vert et Petits Oignons, nous partons pour une immersion sensitive au cœur des jardins d’hortithérapie qui fleurissent timidement à Bruxelles et en Wallonie. Le long d’un chemin arboré, au rythme des jardins et saisons entremêlées, nous surprenons soignants et soignés, hors les murs, les mains dans la terre ; témoignages et anecdotes ponctuent la promenade. Au fil des gestes posés, nous percevons les bienfaits psychiques que l’action du jardinage peut apporter. Que ce soit au sein d’une unité protégée en maison de repos et de soin ou des lieux aussi inattendus que la prison de Marche en Famenne, nous découvrons les vertus thérapeutiques de ces jardins guérisseurs. Cette mise au vert nous interpelle ; sommes-nous vraiment traités aux petits oignons ? A travers les expériences évoquées, se perçoivent en arrière fond les faiblesses de notre système productiviste qui laisse beaucoup de gens en détresse et dont la nature tant malmenée doit panser les plaies. Elle n’est pas rancunière.
Suite de l’entretien consacré au livre intitulé « Pourquoi la propriété privée? » aux Éditions Le bord de l’eau.
Eric Fabri, postdoctorant au Centre de théorie politique (ULB) répond à un problème éminemment concret : est-il possible d’invoquer l’une de ces justifications du droit de propriété privée pour défendre le droit absolu du propriétaire à valoriser ses intérêts envers et contre tout, indépendamment des conséquences de ses décisions sur l’environnement et sur le caractère anti-démocratique des inégalités qui en résultent ?
illustration : Le dessin original est fait par Léonie Q Risjeterre pour la couverture de l’album Lo Becat de Lise Barkas & Lisa Käuffert sorti sur le label Morc Tapes.