Quelle est la place des femmes, plus de cent ans après la naissance du Septième art ? Quel regard portent-elles sur leurs représentations ? Qu’est-ce qu’être femme et réalisatrice ? Comme beaucoup de gens, nous sommes incapables d’énoncer plus de cinq réalisatrices. Pourtant, elles sont nombreuses.
D’Alice Guy, qui utilise pour la première fois le gros plan au cinéma à des fins dramatiques dans Madame a des envies en 1906, à Chantal Akerman qui revient sur des choses intimes face caméra. Des témoignages de femmes excisées chez Violaine de Villers aux quêtes intimes et politiques de Tülin Özdemir, nous partons à la découverte des noms de femmes, des histoires intimes, des combats inspirants, des paroles politiques.
Ce qu’il y a de plus redoutable dans l’invisibilisation des femmes, c’est qu’elle est invisible.
Alors, il fallait créer un espace dans lequel leurs récits puissent se déployer sans entrave. C’était ça, le début des Glaneuses. Des rencontres avec des femmes, des conversations intimes et partagées avec des réalisatrices, des glaneuses d’images, qui nous ont parlé de leur intimité, de leurs engagements, de leurs inquiétudes, de leurs magnifiques combats. À travers leur chemin fait de luttes, de victoires et de défaites, d’avancées et de reculs, de nouvelles images se profilent et surgissent à travers un imaginaire en rupture radicale avec ce que la société attendait d’elles.
Les Glaneuses est un podcast qui s’immisce au creux de la vie de réalisatrices. À travers leur parcours, leurs souvenirs, leur intimité, nous partons à la découverte de noms de femmes, de combats inspirants, de paroles politiques.
Les Glaneuses est une production de Cinergie avec l’aide de la Cinémathèque de la Fédération Wallonie-Bruxelles, de la COCOF, de la Ville de Bruxelles-Egalité des chances, et en partenariat avec Radio Campus.