Acte médical aux implications sociales, psychologiques et émotionnelles multiples, l’avortement constitue un enjeu socio-politique à part entière. L’accès au droit à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) fait l’objet de tensions, d’oppositions et de conflits entre acteurs ou courants d’idées aux positions parfois extrêmement antagoniques.
Invitée : Bérangère Marques-Pereira, chercheuse au centre de recherche METICES (Migrations, Espaces, Travail, Institutions, Citoyenneté, Epistémologie, Santé), Faculté de Philosophie et Sciences sociales.
Comme un appel à la liberté, ce documentaire met en lumière la réalité meurtrière des centres fermés et la nécessité d’y mettre un terme.
Synopsis :
Vivre sans papiers, c’est toujours risquer d’être arrêté·e, enfermé·e, expulsé·e du territoire où l’on cherche l’hospitalité. Trois personnes désignées comme « illégales » à un moment de leur parcours témoignent de leur vie emmurée par l’Europe.
Souhail, Rabia et Mado racontent la violence des politiques migratoires belges. L’un, depuis l’intérieur du centre fermé, évoque les violences physiques et psychologiques. L’autre, depuis l’extérieur, relate l’angoisse du risque quotidien de l’arrestation. Et la dernière, suite à sa « libération », raconte la peur, la colère et l’espoir. Comme un appel à la liberté, À leurs corps défendant met en lumière la réalité meurtrière des centres fermés et la nécessité d’y mettre un terme.
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Réalisation, prise de son et montage : Pauline Fonsny et Anaïs Carton Création sonore : Alice Peret et Cyril Mossé Mixage : Maxime Thomas Musique de fin : Jil Jilala et Nass El Ghiwane Dessin : Christophe Poot Graphisme : Clément Hostein (GSARA)
Production : Centre Bruxellois d’Action Interculturelle & Contre-ciels asbl, avec le soutien du Fonds d’Aide à la Création Radiophonique, de l’Atelier de Création Sonore et Radiophonique, de l’Atelier Graphoui, du GSARA, de Zin TV et de Radio Panik
Un documentaire audio de Sébastien Godret et Benjamin Bibas, mis en son par Sébastien Lecordier.
Réalisé dans le cadre de l’exposition « Kinshasa Chroniques » au Musée international des arts modestes de Sète (24 octobre 2018 – 10 mars 2019), ce documentaire raconte comment à Kinshasa, des artistes congolais dialoguent avec leurs concitoyens et avec le reste du monde pour élever leur pays et tenter de créer un avenir meilleur.
Avec un concert de Lady Aïsha, un slam de MicroMéga, un slam d’Orakle, une chanson originale de Strombo et la sonorité créée au printemps 2018 par les habitants de Kinshasa.
Remerciements chaleureux à Eric Androa Mindre Kolo, Rek Kandol Mukenge, Maître Shula, Charles Tumba Tiecko, ainsi qu’à tous les artistes, professeurs et critiques d’art qui nous ont prêté leur voix à Kinshasa et à Paris au printemps 2018.
Coproduction : Musée international des arts modestes / Cité de l’architecture et du patrimoine / la fabrique documentaire, octobre 2018
[Image : Avenue Luvua, commune de Lingwala, Kinshasa, avril 2018 – photographie Sébastien Godret]