En plein été 2018, au cœur de Bruxelles, le Parking 58 est détruit. Ce bâtiment emblématique et moderniste, bâti pour l’exposition universelle de 1958, n’est plus qu’un monumental amas d’acier et de béton. Dans ce qu’il reste du quartier éventré de la Vierge Noire, les habitant·es révèlent leurs doutes, espoirs et souvenirs.
Après plusieurs mois de destruction, un immense trou apparaît : un trou dans la ville. Cette fosse aussi grande qu’un terrain de football nous livre le passé millénaire de Bruxelles. Au fond du trou, il y a le lit de la Senne. Une rivière disparue, ses quais du 15ème siècle, ses objets. Mais que nous racontent ces vestiges ? Leur découverte a‑t-elle un sens au moment où la Bruxellisation fait rage ? À l’écoute des voix du quartier de la Vierge Noire naît une légende : la nuit du 20 juillet 2019, soir de la Fête Nationale, la Senne a ressurgi des profondeurs.
Réalisation : Gaspard Audouin, Jacques Lemaire et Maxime Renaud Avec le soutien du son d’aide à la création radiophonique et du fond Gulliver Merci à l’ACSR et particulièrement de Carmelo et Bastien – Alexandre Menexiadis – Donald Béteille – Aurélien Lebourg – Irvic d’Olivier – Olivier Jamé – Edith Herrgots – Margaux Hallier – Nicolas Creplet – Diane Burgel Vernet – Fernand – Lucas Caterine – Katia Fontaine – Monique Bruyr – Chloe Deligne – Nicolas Xhigness – Maïalen Arano – Flonja Kodheli – Juliette Dutent – Laurent Van Wetter – Salome Richard – Serge Hologne – Sylvain Dufayard – Baptiste Guiard – Salim Djaferi – Mathis Bois – Michel Sckillaci – Jenna Hasse – Quentin Malingrey – BNA-BBOT – Espèce Urbaine – Julie Timmermans – Giacomo Lecchi
Prix : Prix Fiction au Brussels Podcast Festival 2021
Chiara Diana, historienne et membre du REPI, un centre de recherche de l’ULB ; REPI pour Recherches et Études en Politiques internationales ; membre d’OMAM, l’observatoire des mondes arabes et musulman qui dépend de la maison des science humaines de l’ULB et chercheuse associée IREMAM, université Aix-Marseille.
Son projet de recherche « Tunisie et Égypte : mémoire de deux révolutions entre représentations ordinaires et constructions officielles » porte sur la mémoire et la transmission des révolutions en Tunisie et en Égypte. Elle a soutenu sa thèse de doctorat, L’éducation préscolaire en Égypte (1981-2011) : une sociohistoire de la construction sociale de la petite enfance, à Aix-Marseille Université en 2015. Ses intérêts de recherche actuels portent sur l’enfance et la jeunesse dans les pays arabes, la mémoire individuelle et collective, l’activisme égyptien en diaspora, la migration, la vulnérabilité des enfants syriens en déplacement et la réponse des ONG internationales à la crise syrienne.