ITW du collectif « La Centrale » pour leur projet de film « Obscène sexualité » sur la prostitution masculine en Belgique. Soutenez la post production sur leur crowfunding et suivez les sur Facebook, Instagram et Youtube
Playlist : Elisapie – Qanniuguma Suzy Solidor – Obsession (fr) Lavascar – Acceleration Jeanne Added – Air (fr) Leikeli47 – Mulita Mila Dietrich & Hobo Noise – Sex Is Work (Mila Dietrich remix) La Fraîcheur – The Movements
À travers une sélection d’images de microsco pie issues des laboratoires de l’Université libre de Bruxelles, ainsi que des images d’œuvres d’art des collections du Musée d’Ixelles, l’expo « IMG » invite à entrer dans un jeu de transparences, de chevauchements, de similitudes où les frontières entre l’art et la science s’estompent pour ne laisser la place qu’aux images. Des images dans lesquelles on peut alors, peut-être, voir autre chose.
On parle d’une expo qu’on a pu découvrir cet été au See U. Son titre « IMG », en collaboration avec le musée d’Ixelles. Sous titre « des images qui se regardent. Une installation au SeeU où l’organisation « Ohme », à l’origine de l’expo, y occupe un bureau. C’est une occupation provisoire dans l’ancienne caserne de gendarmerie d’Ixelles destinée à devenir à terme un nouveau pôle de l’ULB.
Dans le grand Hall du See U Ils invitent les visiteurs à pénétrer par eux-même, même sans comprendre, dans un dédale de toiles semi-transparentes imprimées d’oeuvres picturales venant du musée d’Ixelles mis en parallèle avec des images scientifiques agrandie démesurément au microscope.
Pour nous en parler aujourd’hui, Nicolas Klimis, diplômé de l’école polytechnique de Bxl ; a travaillé à Bozar, co-fondateur de Ohme et Camilla Colombo, curatrice de l’expo IMG.
Alors que l’administration publique est interdite aux homosexuel.le.s, qu’être homosexuel.le est synonyme de marginalité et de clandestinité, s’exposer et militer, c’est avant tout prendre des risques. Pourtant, le Front Homosexuel d’Action Révolutionnaire se structure en rompant avec la discrétion et la respectabilité prônées par Arcadie, le seul mouvement « homophile » de France (créé en 1954 par André Baudry). C’est à ce moment-là que le journal TOUT (dont le directeur est Jean-Paul Sartre) offre 4 pages aux camarades du F.H.A.R. qui participent habituellement à sa rédaction, afin qu’ils et elles puissent s’exprimer sans tabou sur la libre disposition de son corps. Suite à cela, le FHAR recevra de nombreuses lettres…
Pour cette première émission hors-série, Radio Chez Moi s’associe à Creative Queer, la branche artistique de Punk & Paillettes, pour vous entraîner dans un voyage dans le temps immersif et révolutionnaire, car la création du F.H.A.R. a bientôt 50 ans.
Les textes qui suivent sont des articles théoriques, des extraits de tracts ou encore des courriers envoyés au FHAR qu’on retrouve dans le « Rapport contre la normalité » publié cette même année.
Avec les voix de
Marion
Erwann
Anne-Laure
David
Carole
Stéphane
Solène
Thierry
Mireille
Sylvain
Philémon
Lætitia
Merci à celles et ceux du F.H.A.R. qui, en 1971 ont écrit ces textes toujours brûlants d’actualité qui nous permettent d’apprendre cette histoire des minorités, trop systématiquement invisibilisés.
Les extraits sonores sont issus du documentaire de Carole Roussopoulos « Le F.H.A.R. ». Extrait de l’émission radiophonique « L’homosexualité, ce douloureux problème », RTL, 10 mars 1971.