L’ostéopathie corrige, par une approche manuelle et sensible, certains dysfonctionnements du système locomoteur. Elle se développe dans le monde alors qu’elle est née en marge du courant principal de la médecine scientifique. Signe d’une probable efficacité. Si les patients disent qu’ils vont mieux, sans doute ne l’inventent-ils pas pour énerver les tenants d’un rationalisme pur et dur mais tout simplement parce que c’est vrai, au moins de leur point de vue.
Comme pour tout phénomène, une approche scientifique est possible, en vue d’objectiver la clinique et la méthode. L’ULB est en pointe dans le monde, puisqu’elle abrite un labo de recherches à ce propos!
Les premières recherches « sous scanner » valident et objectivent
— la sensibilité manuelle des thérapeutes,
— les effets thérapeutiques des manipulations,
En outre, elles approfondissent nos connaissances de la dynamique tridimentionnelle des segments osseux ou vertébraux. Connaissant mieux le système locomoteur, une action thérapeutique mieux ciblée, donc plus fine, donc moins invasive est possible avec des résultats probants. Comme certaines affections ne sont que la conséquence de dysfonctionnements du système locomoteur, les effets thérapeutiques ont une portée plus générale sur la santé publique. La méthode génère moins d’effets secondaires que certains médicaments prescrits pour les mêmes affections, tout en permettant des économies à la sécurité sociale…
Une prochaine émission est en vue, avec un des expérimentateurs de l’ULB, Walid Salem.
Invité : Yves LEPERS, philosophe et ostéopathe (prof honoraire de l’ULB)
En Belgique, l’enseignement de la religion et de la morale est toujours organisé sur base du pacte scolaire de 1958. Or, le paysage convictionnel s’est profondément modifié, sous le double impact de la sécularisation et de l’immigration. L’idée d’une réforme s’impose de plus en plus comme une évidence, mais elle se heurte à des obstacles juridiques et politiques. Le livre “Vivre ensemble à l’école” constitue un plaidoyer en faveur de l’organisation d’un cours commun d’éthique, de citoyenneté et de culture religieuse et philosophique (ECCR). Il met en évidence l’impérieuse nécessité d’introduire ce cours indispensable à l’apprentissage du vivre ensemble.
Caroline Sägesser est docteure en histoire. Spécialiste du financement public des cultes, elle est chercheuse à l’Observatoire des religions et de la laïcité du Centre interdisciplinaire d’étude des religions et de la laïcité (CIERL) de l’Université libre de Bruxelles. Elle a notamment publié, chez le même éditeur, Le prix de nos valeurs. financer les cultes et la laïcité en Belgique(2010).