On accueille donc tout d’abord Laurent du groupe Ceili Moss, un groupe de musique libre namurois qui fête ses vingts ans cette année. Il nous interprète deux musiques en live (elle est pas belle la vie?)
Ensuite un étudiant du BEA vient pour nous parler de la plateforme QRPE qui devient QRPJ.
Finalement, une longue mais très intéressante interview de Sihan de l’Institut Kurde de Bruxelles, qui vient nous parler du modèle kurde (les kurdes ont refusé un modèle d’État-Nation pour fonctionne sur un modèle auto-gestionnaire). Cette interview est également l’occasion de répondre à quelques questions qui reviennent souvent sur les modèles autogestionnaires, et pour expliquer la situation à Kobanê.
Le podcast:
Playlist
Ceili Moss — La vie sans toi — cf,fwb,fr
Ceili Moss — Back in the house — cf,fwb (live depuis le studio)
Ceili Moss — Leis a lurrigan — cf,fwb (live depuis le studio)
Ceili Moss — Drinklied — cf,fwb
Ottilie — Prendre Plaisir — fr
Dubamix — Le monde bouge Remix feat Joke — fr
Cri — Serge Dassault Freestyle — fr,cf,fwb
Dirty Bees — Moment d’intimité — fr,cf,fwb
Bérurier Noir — Liberté — fr
« Bactérie 007 » est un roman fictionnel faisant intervenir des chercheurs engagés dans une quête à rebondissements, telle est la raison de notre invitation à Jean-Pierre GRATIA. Il est publié aux éditions Edilivre (ISBN : 978-2-8121-5974-9 ; 18 €).
Mais notre émission abordera plutôt des questions de recherche et d’actualités scientifiques.
Jean-Pierre Gratia a découvert une forme méconnue de sexualité bactérienne où ce ne sont pas des portions d’ADN qui sont transmises d’une bactérie à une deuxième, mais bien le génome tout entier. Ceci pose des questions intéressantes quant à la marche de l’évolution. Ces recherches ont été publiées dans des revues sérieuses mais sans être reprises par d’autres laboratoires ni vraiment reconnues alors qu’elles n’ont pas été contredites ni démenties.
Ainsi va la science, faite d’avancées spectaculaires mais aussi d’échecs ; faite de reconnaissances tardives, précoces, …mais aussi de silence.
On aborde ensuite des problèmes de société comme la chute de la biodiversité, l’augmentation des résistances aux antibiotiques, l’apparition de nouveaux microbes « virulents », et surtout les effets de la « plastisphère ». Il s’agit d’immenses « îles » flottantes composées de déchets de plastique (sacs, bouteilles…). La principale se trouve dans le Pacifique nord, mais on en trouve aussi au large du Chili et dans l’Atlantique nord et sud. Outre la pollution immédiate « de plastique » qu’elles représentent, ce sont des nids à microbes qui intoxiquent lentement les eaux océaniques et les écosystèmes marins.